La commémoration du 71e anniversaire de l'Appel lancé le 18 juin 1940 par le général de Gaulle sur les ondes britanniques pour continuer la lutte contre l'envahisseur allemand.
L'Appel du 18 Juin 1940 est le premier discours prononcé par le général de Gaulle à la radio de Londres, sur les ondes de la BBC...
Bien qu’il n’existe aucun enregistrement de cet appel, ce discours — très peu entendu sur le moment mais publié dans la presse française le lendemain — est considéré comme le texte fondateur de la Résistance française dont il demeure l’un des symboles les plus marquants. En effet, il fait écho au discours du Maréchal Pétain prononcé la veille qui annonce son intention de demander à l'ennemi la signature d'un armistice.
Hier 18 juin 2011 c’était donc la commémoration du 71e anniversaire de l’Appel du général de Gaulle. La FNACA était présente partout, parfois même, comme à Anzin-Saint-Aubin en 2008, en l’absence d’anciens combattants de la seconde guerre mondiale, c’est M. Claude Lecointe, président de la FNACA, qui avait lu l’appel du général de Gaulle devant une assemblée très sensible à ce discours, classé depuis 2005 par l'Unesco sur le registre de la Mémoire du monde.
Mais pour la FNACA il y a deux appels importants du général de Gaulle, celui du 18 juin 1940, mais aussi, celui du 23 avril 1961… nous ne l’avons pas oublié celui-ci, nous, les appelés du contingent dans la guerre d’Algérie, nous n’avions que 20 ans, lorsque le samedi 22 avril 1961, les généraux Challe, Salan, Zeller et Jouhaud, avec l'appui du 1er régiment de parachutistes, commettent un coup de force à Alger. Ce putsch fait suite à la conférence de presse du 11 avril 1961, où le général de Gaulle justifie sur un ton désinvolte la décolonisation de l'Algérie parce qu'elle coûte à la France. Ceci est ressenti comme une provocation chez les tenants de l'Algérie française qui tentent de refaire le 13 mai 1958.
Par l'allocution du 23 avril 1961, le général de Gaulle, en uniforme militaire, informe la Nation qu'il assume les pleins pouvoirs prévus par l'article 16 de la Constitution.
Diffusé par les postes à transistors en Algérie, ce discours jalonné de formules frappantes encourage la désobéissance des soldats du contingent aux officiers putschistes et intimide les hésitants. Discours capital, l'allocution du 23 avril 1961 fait tourner court la rébellion.
Hier, 18 juin 2011, bientôt 50 ans après la fin de la guerre d’Algérie, les nostalgiques de l’Algérie française, souvent reconvertis à l’extrême droite, les anciens de l’OAS, les Associations de Pieds-Noirs, dont les plus connues figurent Le Cercle Algérianiste et l’ANFANOMA manifestaient à Nice contre l’inauguration de la statue du général de Gaulle par son maire M. Estrosi.
VOICI DONC L’ARTICLE DE NICE MATIN
Source :
http://www.nicematin.com/article/nice/statue-de-de-gaulle-ultime-baroud-pied-noir
Statue de De Gaulle : ultime baroud pied-noir
Publié le samedi 18 juin 2011 à 07H02 - 2
Les ouvriers étaient encore au travail, hier après-midi place De-Gaulle, afin de préparer la mise en place de la statue. Gregoire ALBERTINI
« Après quatre ans de guerre, d'épreuves, cet homme triomphait enfin. Quel moment fabuleux pour lui ! Il ne touchait plus terre, c'était un surhomme. C'est en pensant à tout cela que j'ai fait cette statue. C'est tout sauf un simple général à képi. » L'homme qui décrit ainsi son oeuvre (1) dans notre édition du 9 novembre dernier, jour du quarantième anniversaire de la disparition du général De Gaulle, n'est autre que le sculpteur Jean Cardot. Celui dont l'oeuvre, ou plutôt dont l'installation de l'oeuvre à Nice, fait tant scandale chez les pieds-noirs.
Du reste, à la veille de l'inauguration de la statue du chef de la France libre place De Gaulle, ce soir à 18 heures, certains d'entre eux ont fait un ultime baroud. Dans un communiqué, le président national du Cercle algérianiste, Thierry Rolando, ne mâche pas ses mots : « A l'approche du cinquantenaire des drames vécus par les Français d'Algérie, il est inadmissible que Nice célèbre celui qui a été la cause de ces drames. (...) J'invite tous mes compatriotes à faire part au maire de Nice de leur profonde désapprobation et de leur grande tristesse. »
Dans un autre communiqué, le mouvement politique Debout la république appelait au contraire « tous les gaullistes et les républicains à se réunir autour de Christian Estrosi lors de l'inauguration de la statue (...) afin de rendre hommage au libérateur de la patrie et au fondateur de la Ve République ».
Depuis la semaine dernière, on croyait la polémique éteinte. Le maire pensait même être parvenu à « faire comprendre à tout le monde que c'était un hommage à l'homme du 18 juin » (1). Beaucoup d'associations de pieds-noirs semblent en tout cas l'avoir compris.
Quoi qu'il en soit, sur le chantier des travaux d'installation de la statue, commencés tardivement, les ouvriers mettaient hier les bouchées doubles.
(1) Elle représente la fameuse descente des Champs Elysées, le 26 août 1944.
(2) Nice-Matin de samedi 11 juin.
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VOICI, CI-DESSOUS, DANS L'ARTICLE DE NICE MATIN, LA STATUE QUE LES NOSTALGIQUES DE L'ALGERIE FRANCAISE NE SUPPORTENT PAS!!!
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Source :
http://www.nicematin.com/article/nice/le-general-de-gaulle-a-trouve-sa-place
Le général de Gaulle a trouvé sa place
Publié le dimanche 19 juin 2011 à 09H29 - 4
La statue du général de Gaulle a été dévoilée hier soir. Photos Richard Ray
«Moi, général de Gaulle, actuellement à Londres, j'invite les officiers et les soldats français, les ingénieurs et ouvriers des usines d'armement (...) à se mettre en rapport avec moi (...)». Émotion dans la foule massée sur la place, hier soir, lorsque la voix du général retentit, quelques instants après le dévoilement de la statue en ce 18 juin 2011, comme si celle-ci s'était soudain mise à parler.
La voici donc cette fameuse statue, honnie par certains qui ont tenté de couvrir la cérémonie de leurs cris vengeurs, désirée et admirée par les autres.
Et il est vrai qu'elle en impose avec ses 3,70 m de haut, juchée sur un socle de 2 mètres.
Elle nous observe du haut de ses presque six mètres.
Mais c'est le public, hier, qui ne se lassait pas de contempler ce général en train de descendre les Champs Élysées dans Paris libéré.
Un général libéré de tout détail anecdotique par Jean Cardot. Ce jeune sculpteur de 80 ans a réussi à saisir le héros dans sa marche triomphale.
« Dire aux jeunes qui fut ce grand homme »
La démarche est fluide, l'homme du 18-juin regarde au loin, il est comme porté par le souffle de l'Histoire. C'est certain, cette statue va marcher, elle marche...
Christian Estrosi a salué ce moment : « Aujourd'hui, nous nous souvenons de l'acte splendidement insensé du général de Gaulle et de ses paroles de feu. Il incarne la France debout, face à l'autre France, celle de la honte , de la collaboration et de la haine.
Aujourd'hui, nous offrons ce magnifique monument d'un homme qui marche, un homme debout, un homme libre. Puisse cette statue rappeler à tous les habitants de cette ville et au-delà, à tous les hommes, le prix et la valeur de la liberté. Puisse ce monument dire aux jeunes qui fut ce grand homme».
Parmi les personnalités, on notait les présences de : Jean-Michel Drevet, préfet, Eric Ciotti, député, président du conseil général, Rudy Salles, Marland-Militello, députés, Patrick Allemand, 1er vice-président du conseil régional, Benoît Kandel, 1er adjoint au maire, le colonel Jean-Paul Mochin, délégué militaire départemental, Jean Biancotto, président de l'UFAC, etc.
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LE COMMUNIQUE DE L'ANFANOMA
http://www.clan-r.org/portail/COMMUNIQUE-DU-COLLECTIF-DES?artsuite=1
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Le discours du général de Gaulle le 18 juin 1940