Journée du Souvenir et du Recueillement,
en mémoire des victimes civiles et militaires
09h15 - Cérémonie au mémorial parisien du cimetière du Père Lachaise
10h30 - Dépôt de gerbes place du 19 Mars 1962
14h00 - Messe en l'église Saint-Louis des Invalides
16h00 - Cérémonie au mémorial du Quai Branly
18h30 - Cérémonie à l'Arc de Triomphe
DIX NEUF MARS
L’Histoire est notre honneur, elle en a le devoir
Et la réalité a supplanté l’espoir
Pour tous nos durs combats menés en cinquante ans
Une date a suffi à calmer nos tourments.
Et cette date, enfin, qui nous est reconnue
N’est pas une faveur : c’est un droit, c’est un du.
Oui, date reconnue, oui, comme une évidence
Une date à noter dans notre Histoire de France
Merci, Anne HIDALGO, Bertrand DELANOE,
D’avoir si bien compris l’ultime volonté !
Cette date sera pour nos petits-enfants
La date à retenir, définitivement
Vous avez su aussi, Monsieur le Président,
Lors du discours d’Alger, devant le Parlement
Utiliser des mots qui nous donnent confiance :
Non, pas le repentir, mais la reconnaissance.
Je pense en ce moment à tous nos grands anciens :
Maurice et Wladislas, oui tous, hommes de bien
Qui se sont tant battus sans jamais se lasser :
Ils peuvent être fiers de leur œuvre achevée.
Alors mon compagnon, alors mon frère d’armes
Ne te sens jamais seul, ne verse pas de larmes,
Et si la mort nous guette au détour du chemin
Regardons-la sans peur, face à notre destin,
Ensemble, réunis, pour ce dernier combat,
Proclamons tous en chœur : QUE VIVE LA FNACA !
Daniel VIDELIER - FNACA 15e - 19 mars 2013
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ET DE RECUEILLEMENT
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VICTOIRE !
Vu la Constitution ;
Vu l'ordonnance n° 58-1067 du 7 novembre 1958 modifiée portant loi organique sur le Conseil constitutionnel ;
Vu les observations du Gouvernement, enregistrées le 22 novembre 2012 ;
Le rapporteur ayant été entendu ;
1. Considérant que les sénateurs et députés requérants défèrent au Conseil constitutionnel la loi relative à la reconnaissance du 19 mars comme journée nationale du souvenir et de recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d'Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc ; qu'ils mettent en cause les conditions d'examen de la proposition de loi au Parlement, qui ne respecteraient pas les articles 3, 24, 25, 27, 39 et 45 de la Constitution non plus que l'article 6 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789 ; que les députés requérants contestent également l'absence de portée normative de la loi déférée et la méconnaissance de son domaine de compétence par le législateur ainsi que de l'objectif de valeur constitutionnelle d'accessibilité et d'intelligibilité de la loi ;
2. Considérant, d'une part, que la proposition de loi relative à la reconnaissance du 19 mars comme journée nationale du souvenir et de recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d'Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc, examinée par l'Assemblée nationale dans le texte adopté par la commission saisie en application de l'article 43 de la Constitution, a été adoptée sans modification le 22 janvier 2002 ; que le Sénat a adopté cette proposition de loi sans modification le 8 novembre 2012 ; que, par suite, la loi qui est déférée au Conseil constitutionnel a été examinée successivement dans les deux assemblées du Parlement et adoptée dans les mêmes termes conformément à l'article 45 de la Constitution ; que sa procédure d'adoption n'est en outre contraire à aucune autre disposition de la Constitution ;
3. Considérant, d'autre part, que l'article 1er de la loi déférée institue « une journée nationale du souvenir et de recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d'Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc » ; que, selon son second article, cette journée « ni fériée ni chômée, est fixée au 19 mars, jour anniversaire du cessez-le-feu en Algérie » ; que ces dispositions, qui ne sont pas entachées d'inintelligibilité, ne méconnaissent aucune exigence constitutionnelle,
D É C I D E :
Article 1er.- La loi relative à la reconnaissance du 19 mars comme journée nationale du souvenir et de recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d'Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc est conforme à la Constitution.
Article 2.- La présente décision sera publiée au Journal officiel de la République française.
Délibéré par le Conseil constitutionnel dans sa séance du 29 novembre 2012, où siégeaient : M. Jean-Louis DEBRÉ, Président, M. Jacques BARROT, Mme Claire BAZY MALAURIE, MM. Guy CANIVET, Michel CHARASSE, Renaud DENOIX de SAINT MARC, Valéry GISCARD d'ESTAING, Mme Jacqueline de GUILLENCHMIDT, MM. Hubert HAENEL et Pierre STEINMETZ.
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ENFIN ! L’HISTOIRE RÉHABILITÉE !
50 ans après le «Cessez-le-feu» officiel en Algérie, le 19 mars reconnu par le Parlement, comme Journée du Souvenir et du Recueillement, en mémoire des victimes civiles et militaires.
Le 8 novembre 2012, le Sénat a adopté la proposition de loi, votée par l’Assemblée nationale, le 22 janvier 2002, relative à la reconnaissance du 19 mars comme journée nationale du souvenir et de recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d’Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc.
Plus de dix ans après son adoption par l’Assemblée nationale, il était urgent d’achever la reconnaissance des sacrifices consentis par tous ceux qui ont perdu la vie durant la guerre d’Algérie. Alors qu’il a fallu attendre la loi du 18 octobre 1999 pour reconnaître aux opérations militaires intervenues entre 1952 et 1962 en Algérie, en Tunisie et au Maroc le caractère de guerre, le 19 mars, date anniversaire du cessez-le-feu officiel, approuvé par 90,8% des Français par referendum du 8 avril 1962, s’impose désormais comme la seule date au caractère historique et symbolique pour honorer toutes les victimes du conflit.
La FNACA, seule association spécifique de la guerre d’Algérie, à l’origine de cette demande de reconnaissance officielle depuis 1963, se félicite du vote des sénateurs, qui contribuent ainsi au rétablissement de la vérité historique.
Elle demande au Président de la République de promulguer cette Loi sans délai et d’abroger le décret du 23 septembre 2003 qui faisait du 5 décembre, « date arbitraire et fantaisiste » selon le professeur Kaspi, la date de commémoration en hommage aux morts d’Afrique du Nord.
La FNACA remercie ses 350 000 adhérents, ses milliers de responsables locaux et départementaux, les 22 000 municipalités de France qui ont appuyé dans ce sens, la majorité des conseils généraux et régionaux, les parlementaires de toutes sensibilités, qui ont forgé cette Victoire, conforme aux souhaits de 80% des Français tels qu’ils se sont exprimés à l’occasion de différents sondages d’opinion !
Michel Sabourdy
Rédacteur en chef de l'Ancien d'Algérie
C'EST FAIT !
Le 19 mars 1962, date du cessez-le-feu en Algérie reconnue enfin comme la date officielle de commémoration de la fin de cette guerre.
Faisant suite au vote positif en juin 1999 par l' assemblée nationale sur un texte demandant cette reconnaissance et bloqué depuis cette date à la porte du Sénat, celui-ci vient d'être adopté aujourd'hui, 8 novembre 2012, par la majorité de cette assemblée.
Nous en remercions vivement les élus qui l'ont adopté après l'avoir défendu âprement pendant plusieurs jours face à une opposition quelque fois délirante dans son argumentation.
Cet acte est la reconnaissance, après plus de 49 ans d'actions et de sensibilisation de notre fédération, du juste combat mené par notre fédération Nationale ses adhérents et ses responsables.
A cet instant nous avons une pensée recueillie pour nos camarades morts en Algérie dans cette guerre, leur famille.
Cette nouvelle nous la partageons avec tous les adhérents et amis de la FNACA de Paris qui ont œuvré sans relâche dans cette voie. Nous pensons aussi beaucoup à nos copains qui nous ont quitté top rapidement et qui n'aurons pas connu cette décision historique et partagé avec nous cette nouvelle. Nous leur rendrons hommage lors de notre prochain conseil parisien le vendredi 23 novembre prochain en mairie du 9e.
Jean Laurans
Président de la FNACA DE PARIS