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http://pluzz.francetv.fr/videos/les_rebelles_du_11_novembre_1940_,91828523.html
Histoire - France - 2013 Durée : 53 min
Réalisé par : Georges-Marc Benamou
Résumé du programme
Quelques mois après la signature de l'Armistice, des étudiants et des lycéens qui rejettent l'Occupation allemande décident de défiler aux Champs-Elysées pour commémorer la fin de la Grande Guerre. Bien que méconnue, cette marche fut probablement l'une des premières réponses de la France à l'appel du 18 juin. Ce documentaire retrace le déroulement de cette journée d'action, à travers les témoignages d'historiens et de manifestants.
L'avis de Télé2Semaines :
Bien mené, ce document relate avec précision cette révolte oubliée de la jeunesse qui marque pourtant l'un des premiers actes de résistance.
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Ne manquez pas ce documentaire qui est un acte héroïque de la jeunesse républicaine française contre l’occupation allemande et contre les collaborateurs de la honte qui n’allaient pas tarder à pactiser avec les nazis.
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Collaboration_en_France
Collaboration en France
Droite extrême et extrême-droite. Image de la poignée de main entre le maréchal Pétain et Adolf Hitler, à Montoire, le 24 octobre 1940.
En 1941, le maréchal Pétain et l'amiral Darlan avec le maréchal du Reich
La collaboration en France (1940-1944) est l'action et le travail commun, menés de façon choisie, avec l'occupant nazi du territoire français, entre 1940 et 1944.
Elle consiste non seulement en la collaboration d'État lancée officiellement lorsqu'au terme d'un discours radiodiffusé le 30 octobre 19401, le maréchal Pétain invite les Français à collaborer avec l'Allemagne, mais, aussi, en d'autres formes de collaboration plus radicales ou plus confuses auxquelles se livrent des Français en dehors de l'appareil d'État.
On peut distinguer trois sortes de collaboration :
- la collaboration d'État menée par le régime de Vichy2
- les collaborationnistes, d'idéologie fasciste, qui prônent le principe de la collaboration politique (Rassemblement national populaire (RNP), Parti populaire français (PPF) ou militaires (LVF))3
- la collaboration économique d'industriels et banquiers (patronat français). Collaboration privée volontaire agréée par décrets vichystes : modèle allemand de concentration économique (élaboré par von Schnitzler de IG Farben). Association de capitaux (sociétés mixtes), cartels franco-allemands, spoliation des concurrents sur le marché européen, pillage allemand (clearing) alimenté par l'Office central de répartition des produits industriels (OCRPI)4. Une partie de cette collaboration privée est aussi considérée comme une collaboration technique imposée par les vainqueurs5.
À la suite de Philippe Burrin6, les historiens parlent de « collaboration au quotidien » pour désigner un certain nombre de comportements significatifs, mais ne relevant pas de l'engagement politique actif : rapports personnels cordiaux entretenus avec des Allemands, envoi de lettres de dénonciation à la police ou à la Gestapo (trois à cinq millions de lettres anonymes en France, soit une moyenne de 2 700 lettres par jour7), chefs d'entreprises sollicitant d'eux-mêmes des commandes de l'ennemi, relations amoureuses affichées avec des soldats de l'armée d'Occupation voire des membres de la Gestapo, etc.8
Il peut y avoir recouvrement entre la collaboration d'État et le « collaborationnisme » : de nombreux collaborationnistes parisiens, certains partisans convaincus de la victoire allemande et de l'idéologie nazie, sont ainsi entrés au gouvernement de Vichy.
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