France - 2011
Durée : 95 min
Stéréo
L'écrivain Louis Gardel se souvient de sa jeunesse et de son adolescence en Algérie : le soleil, la famille, l'amitié, le lycée, les premières amours. En 1955, il avait 15 ans. La politique et le fanatisme allaient l'emporter sur les longues années de cohabitation coloniale. Le Paradis n'en avait plus pour longtemps.
Alger 1955. Louis a 15 ans. Il vit chez sa grand-mère Zoé. Généreuse, bonne vivante, elle représente la joie de vivre. Zoé est aussi proche du président Steiger, le meneur des colons que du vieil arabe du village Bouarab.
Un soir, devant la baie d’Alger, l’adolescent est traversé par la certitude que le monde dans lequel il a grandi est condamné à disparaître. Les premiers évènements de la guerre d’indépendance viennent de commencer. C’est la fin de l’insouciance.
Réalisateur
Scénario
Acteur
Catherine JACOB / Zoé
Gabrielle LAZURE / Anne-Marie
Jean BENGUIGUI / André Steiger
Michèle MORETTI / Suzanne
Michaël ABITEBOUL / Marco
Pierre AUSSEDAT / Le Colonel Charles
CRITIQUE D’UN SPECTATEUR AYANT VU LE FILM. (ATTENTION CETTE CRITIQUE N’EST PAS LA NÔTRE… A VOUS DE JUGER)
Très bon film. Il est notamment rendu étrange par la personnalité de son réalisateur. On se demande quelle expérience autobiographique est retracée; c'est-à-dire d'où regarde ce réalisateur algérien. Beaucoup regretterons que ce film n'ait pas été tourné en Algérie ; mais il était sans doute difficile de faire venir un avion de figurants pour recréer une société disparue. Les Français qui ont passé une partie de leur jeunesse en Algérie aimeront sans discussion. Les autres apprécieront ces portraits de l'adolescence insouciante, et ensoleillée. D'autres seront intéressés par les derniers soubresauts de la société coloniale.
xxx