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PREAMBULE

Je partage le point de vue de Jacques CROS qui écrit : «  L’AMITIE PASSE PAR D’AUTRES VOIES QUE LES DEFILES MILITAIRES ». « Je suis, dit-il, pour l’amitié entre les Français et les Algériens. Je rappelle que je n’ai aucun contentieux avec ces derniers. Je n’en dirai pas autant des hommes politiques qui nous ont volé de longs mois de notre jeunesse. Que la France ait réussi à enrôler les peuples qu’elle soumettait pour servir de chair à canon dans des guerres qui n’étaient pas les leurs n’est pas à son honneur »

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Une source au ministère algérien de la Défense nationale est catégorique

«Il n’y aura pas de militaires algériens

le 14 juillet à Paris»

Depuis une dizaine de jours, des militants du parti extrémiste, le Front national, et des familles de harkis s’organisent en France autour d’un collectif pour empêcher ce prétendu défilé de troupes algériennes sur les Champs-Elysées.

Présents ou pas ? Depuis quelques jours, la polémique enfle, notamment en France, à propos de la présence de militaires algériens au défilé du 14 Juillet, jour de la Fête nationale française, qui coïncide cette année avec la célébration du centenaire du déclenchement de la Première Guerre mondiale. Si les autorités françaises ont annoncé, du bout des lèvres, que trois militaires algériens seraient présents à cette cérémonie, les autorités algériennes sont plutôt nuancées. «Aucune présence algérienne prévue à cette cérémonie», indique une source du ministère de la Défense nationale. «Il n’y a ni défilé militaire ni présence symbolique», insiste encore notre interlocuteur, qui a requis l’anonymat pour sans doute ne pas court-circuiter un éventuel communiqué du ministère de la Défense.

Depuis au moins une dizaine de jours, des militants du parti d’extrême droite, le Front national en l’occurrence, et des familles de harkis s’organisent en France autour d’un collectif «pour empêcher le défilé de troupes algériennes aux Champs-Elysées». L’agitation de ces nostalgiques de l’Algérie française et autres révisionnistes ne vient pas ex nihilo. Tout commence par une déclaration du ministre français de la Défense, Jean-Yves le Drian. «C’est une preuve que nous sommes entrés dans une phase pacifiée avec l’Algérie», indique de son côté le ministère français de la Défense, cité par l’AFP.

M. Le Drian, qui s’est rendu en Algérie le 20 mai, «s’est fait confirmer par les autorités algériennes leur volonté historique d’y participer», dit-on également. Mais tout comme la partie algérienne, les Français eux-mêmes s’expriment dans l’anonymat. Seul le ministre français des Anciens combattants, Kader Arif, est allé dans le détail. Mais l’AFP précise que c’est à travers «son entourage» que le ministre s’exprime. «173000 combattants qui habitaient l’Algérie sans distinction de confession sont venus combattre pendant la Guerre 14-18. 23000 ont été tués, la France reconnaît le sacrifice de leurs pères et de leurs grands-pères», a-t-il argumenté.

Par ailleurs, «il ne faut pas mélanger les conflits, il ne s’agit pas de la guerre d’Algérie», ajoute le ministre. Ce dernier précise également, par le biais de son entourage, que «80 autres pays ayant participé à la Première Guerre mondiale ont également été invités cette année par le président de la République française».

Du côté de la société civile algérienne, seul le secrétaire général de l’Organisation nationale des moudjahidine, Saïd Abadou, est sorti de sa réserve. L’ancien ministre des Moudjahidine refuse toute manifestation de militaires algériens à côté de soldats de l’ancienne puissance coloniale. «Il n’a jamais été question de présence de soldats algériens au défilé de la Fête nationale française. Le sujet ne doit même pas être abordé tant que le sujet de la criminalisation du colonialisme n’est pas réglé», a indiqué Saïd Abadou au journal arabophone El Khabar.

«On pourra imaginer un défilé militaire ensemble lorsque l’ancienne puissance coloniale présentera ses excuses pour les crimes commis en Algérie», a-t-il ajouté. Une tempête dans un verre d’eau ? En tout cas, cette polémique prouve encore que le sujet de la mémoire reste toujours problématique dans les relations entre les deux pays.

Ali Boukhlef

Un commentaire

Le FN n'est pas le plus grand parti de France - le plus grand parti c'est l'abstentionnisme au cours des dernières élections - et je crois qu'il n'y a eu que 46,5% de votants, donc le FN ne représente que 24,5% de 46,5%.

SOURCE : http://www.elwatan.com/actualite/il-n-y-aura-pas-de-militaires-algeriens-le-14-juillet-a-paris-18-06-2014-261597_109.php

L'ALGÉRIE NE PARTICIPERA PAS AU DÉFILÉ

DU 14 JUILLET

Abadou fait taire la polémique

«L'Algérie ne participera pas à la fête du 14 juillet en France», a déclaré le secrétaire général des moudjahidine, cité par le quotidien national arabophone El Khabar.

L'Armée nationale ne paradera pas sur les Champs Elysées. Les bruits de ses bottes ne résonneront pas sur la plus belle avenue du monde. Ils n'égratigneront pas les oreilles sensibles des nostalgiques de l'Algérie française. Celles de ceux qui ont tenté avec une sauvagerie inégalée (torture, gégène, viols, enfumades...) d'avorter la naissance d'une Algérie libre et indépendante et qui demeurent encore aujourd'hui farouchement opposés à une relation apaisée entre la France et son ancienne colonie.
La tempête médiatique soulevée par l'hypothétique participation des militaires algériens aux cérémonies de la fête nationale française du 14 Juillet (1789) en référence à la prise de la Bastille qui symbolise la fin de la monarchie absolue va très probablement faire pschitt. Comme un ballon de baudruche.
Mais elle aura servi indéniablement de baromètre pour les relations franco-algériennes et cette histoire dramatique qui a pourtant uni les deux pays plus de 130 années durant. Le ton a été donné par le Front national (FN), parti d'extrême droite dont l'idéologie repose sur un racisme, une xénophobie et une islamophobie primaires.
Un collectif baptisé «Non au défilé des troupes algériennes le 14 Juillet 2014» a été créé par Gilbert Collard, un de ses députés les plus en vue et le vice-président du parti, Louis Aliot (compagnon de la présidente du FN, Marine Le Pen). «Cette présence militaire honteuse sur le sol français est une provocation indigne et le signe d'un très grand mépris pour tous les morts, disparus ou suppliciés victimes de cette armée», ont déclaré ces deux activistes.
Les 23.000 Algériens tombés pour la France pendant le premier conflit mondial peuvent se retourner dans leurs tombes. Comme doit l'être Ahmed Ben Bella, premier président de l'Algérie indépendante. Figure historique de la Révolution algérienne. Héros de la bataille de Monte Cassino, livrée pour libérer la France de l'Allemagne nazie lors de la Seconde Guerre mondiale, du mois de janvier au mois de mai 1944. Cité quatre fois, il fut décoré de la Médaille militaire.
Une distinction qui sera accrochée sur sa vareuse par le général de Gaulle en personne! La France officielle ne peut les oublier. «173.000 combattants qui habitaient l'Algérie, sans distinction de confession, sont venus combattre (pendant la guerre 1914-1918), 23.000 ont été tués» a rappelé le secrétaire d'Etat, français, aux Anciens Combattants, Kader Arif. Des vérités historiques qu'il est salutaire de rappeler pour éviter de les travestir en cette période où triomphent les idées racistes portées par un Front national revanchard et nostalgique qui a le vent en poupe.

SOURCE : http://www.lexpressiondz.com/actualite/197024-abadou-fait-taire-la-polemique.html

 

 

 

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