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Conseil Départemental du 26 novembre 2011

à Gennevilliers

Vendredi 23 septembre 2011

Des questions à aborder à cette importante réunion :


Le cinquantième anniversaire du 19 mars 1962 :

fin de la guerre d’Algérie

Dès 1963, à une époque où personne ne s’en préoccupait, la Fédération Nationale des Anciens Combattants en Algérie, Maroc et Tunisie, avec ses adhérents de la première heure, a considéré que la date anniversaire du cessez-le-feu officiel du 19 mars 1962, inscrite dans nos statuts, était la seule qui convienne au regard de l’Histoire, pour un hommage à tous ceux qui sont tombés durant les dix ans de la guerre en Afrique du Nord.

On peut rappeler que 90.7% des Français ont approuvé le cessez-le-feu du 19 mars 1962, lors d’un référendum organisé par le Président de la République en place, le 8 avril 1962. Plus de 50 unions d’anciens combattants, de 21000 conseils municipaux, de 11 conseils régionaux dont celui d’Île-de-France et de 54 conseils généraux de toutes sensibilités politiques ont émis un vœu en faveur de l’officialisation de la date du 19 mars comme journée du souvenir et de recueillement.

 Une proposition de loi allant dans le même sens a été adoptée à l’Assemblée Nationale, par 278 voix contre 204, le 22 janvier 2002.

Mais, à la surprise générale, la majorité du vote, sur ce seul sujet a été décrétée des 2/3 ! Pourquoi ?

Les successifs sondages réalisés confirment les précédents et indiquent que 86% des Français considèrent que la date anniversaire du cessez-le-feu reste le 19 mars 1962. Les anciens combattants en Algérie, qui sont les premiers concernés, sont eux aussi majoritairement favorables au choix de la date du 19 mars 1962, ce qui relativise la représentativité des autres associations qui prétendent toujours aussi abusivement parler au nom de tous. Nous savons qu’il y eut d’abominables règlements de comptes après le cessez-le-feu. Du fait d’extrémistes des deux bords n’ayant plus cet amorti indispensable entre eux, qu’assurait la totalité du contingent en cours de rapatriement vers la France. Jusque là, jugé d’engagement relatif et qui pourtant avait déjà évité par son loyalisme, le renversement du gouvernement Français, en 1961.

La date du 19 mars résulte de l’accord politique du 18 mars 1962 qui s’inscrit dans un vaste courant international de décolonisation qui a suivi la seconde guerre mondiale. Depuis cette date la France est en paix. Ceci reste le point de vue de la majorité des adhérents que notre fédération réunit,

forte de 347 874 anciens combattants en Afrique du Nord au niveau national,

de 39 226 au niveau régional,

de 4 866 dans les Hauts-de-Seine qui, tous unis, vont se regrouper pour un : 

Gigantesque    50ème   anniversaire   de la  fin  de la  guerre  d’Algérie, le   19   mars 2012

En fonctionnement interne, le Bureau Départemental 92 vous renouvelle les interrogations suivantes d’année en année :

_Donnez-nous votre date de prochaine Assemblée Générale de comité local.

_Avez-vous envoyé les statuts de votre comité au Secrétaire Général FNACA 92 ?

_Ainsi que la date de la déclaration au journal officiel de sa création ?

_Tenez-vous à jour un livre mémoire de l’historique de votre comité ?

_Avez-vous communiqué une adresse Internet reliant à votre comité ?

_Viendriez-vous au 19 mars 2012, à une cérémonie départementale dans une ville unique du 92 ?

_Voudriez-vous accueillir le 19 mars 2012, cette  cérémonie départementale, dans votre ville ?

_Avez- vous en délégation, exposé le revendicatif  FNACA  à : votre Député, votre Sénateur, votre Maire car, dans cet espace temps où vos votes vont être sollicités, demandez au préalable à vos futurs élus politiques la position qu’ils pensent prendre sur ces questions qui vous concernent tant et nous intéressent tous.

_Connaissez-vous des amis en difficulté ?  La FNACA Nationale recense les Anciens Combattants d’Afrique du Nord, ainsi que les Veuves d’Anciens Combattants, afin d’obtenir l’évolution de l’Allocation Différentielle de Solidarité. Leur revenu doit être inférieur à 834 €/mois, tout compris sauf l’allocation logement. Si vous savez l’un des nôtres concerné, d’avance merci de bien vouloir transmettre, par retour de courrier ses coordonnées et d’adresser leur nombre, s’ils sont plusieurs pour que la FNACA  les totalise au niveau départemental.

_Avez-vous, pour un prospect en 2012, demandé la liste des hommes nés entre 1932 et 1943 à votre municipalité ?  Pour rappeler à un de vos lecteurs, qui ne serait pas encore adhérent d’une association d’anciens combattants, que cette partie le concerne plus spécialement. Réveillez le souvenir d’il y a une cinquantaine d’années, qu’il faisait peut être comme nous, son service militaire en Afrique du Nord. La législation concernant les anciens combattants a évolué. La FNACA attire son attention et l’informe de ce qu’elle connaît des droits acquis. Par exemple, qu’il est accordé depuis le 01/07/04, des avantages particuliers, au militaire ayant séjourné au moins 4 mois en Afrique, pendant les périodes suivantes : En Algérie du 31 novembre 54 au 2 juillet 1962, au Maroc du 1er juin 53 au 2 juillet 1962, en Tunisie  du 1er janvier 52 au 2 juillet 1962.  S’il est concerné, que là aussi, il vous donne ses Prénom, Nom, Adresse, N° de téléphone et d’Internet et demande à la FNACA de l’aider à solliciter :

_Le Titre de Reconnaissance de la Nation, pour service jusqu’en 1964.

_La Carte du Combattant, qu’il faut absolument obtenir de son vivant car, en cas de décès de l’intéressé son épouse  ne peut plus l’obtenir, ni faire valoir son bénéfice au titre de veuve de combattant.

_Rappeler le droit de l’ancien combattant à porter ses médailles ;

_ à obtenir la retraite du combattant, non réversible ;

_la 1/2 part pour le calcul des impôts, après ses 75 ans ;

_la retraite mutualiste du combattant

_et pour l’habitant des Hauts-de-Seine, la carte améthyste permettant de voyager gratuitement, dans le bus, le métro, le RER, le train, à partir de 65 ans.

_La veuve d’Ancien Combattant peut prétendre à la carte de ressortissante de l’Office National des Anciens Combattants (ONAC). Elle lui permet, comme à l’ancien combattant, l’accès :

_Aux secours,

_aux prêts

_et aux maisons de retraite de l’Onac.

_A la 1/2 part pour le calcul des impôts, après ses 75 ans.

_A la carte améthyste, dès 65 ans pour voyager gratuitement en transports en commun.

_Qu’il ou elle fournisse alors un bulletin d’adhésion, en précisant que la FNACA met à disposition de ses adhérents :

_un journal d’édition nationale, avec des pages départementales ouvertes aux comités locaux ;

_un service vacances de deux centres, l’un à Ascain, pays Basque, l’autre à Flûmet, en Savoie ;

_un service juridique ouvert aux affaires militaires (pension, etc.), mais aussi aux questions d’ordre privé.

_ L’inviter à prendre contact avec le bureau du comité local de la FNACA, dont les membres participent à la sauvegarde des droits matériels et moraux, renforcent les liens de solidarité et de camaraderie entre anciens combattants, œuvrent contre tout racisme, discrimination, mais aussi en faveur de la paix installée en France depuis le 19 Mars 1962, date de fin de la guerre d’Algérie. Répéter qu’il n’y a pas d’émission favorable et peu de diffusion, peu d’aide extérieure, que c’est très simple, nous devons tout faire tout seul. Plusieurs domaines doivent bénéficier de nos explications, de nos informations, dans la presse, sous forme d’affichage ou sur mini-site. Où l’on peut échanger directement avec les animateurs de la FNACA, suite aux suggestions et interrogations des adhérents. Certains assistent à nos réunions. D’autres appellent au téléphone ou à nos adresses pour ceux qui préfèrent le stylo où là encore les échanges individuels se pratiquent. Tout sujet peut s’appuyer sur le relais des divers maillons de la structure FNACA, sur les courriers ou tout simplement sur les échanges au quotidien avec un voisin de palier, des rencontres aux marchés, au jeu de boules ou ailleurs. Soulignons l’aide qu’apporte partout et tout le temps la FNACA, soit sur une question spécifique, au cas par cas, soit l’exposé du cas particulier qu’a, en tête, l’un ou l’autre, à une de nos rencontres.

En premier lieu, il est nécessaire de convaincre tout interlocuteur de s’inscrire à notre association. Car, sa force à la FNACA vient de son nombre. Chaque adhérent ajouté devient lui-même porteur de la connaissance et de questionneur occupe alors le rôle d’informateur ou l’élément du réseau qui rattache à celui qui a un ou des éléments de cette connaissance. Unique association bien organisée d’Anciens Combattants de l’ultime conscription nationale, qui défende sérieusement le statut du combattant attaqué de toutes parts.

_La FNACA, la seule qui, depuis son origine, se consacre à restaurer ce statut et veut le rendre semblable à celui appliqué à nos pères et grands pères lors des conflits précédents. La seule qui en veuille le bénéfice entier et total pour ces quelques 3000000 d’entre nous, qui sont allés faire tout ou partie de leur service national militaire en Afrique du Nord, de 1954 à 1962, dont d’aucuns souhaitent étendre le trouble de la période jusqu’en 1964.

Nous refusons que notre société, qui se dit si moderne, ait l’indécence de se croire autorisée à rompre le contrat moral qui était que : la France engageait ses enfants à l’âge de 20 ans mais, en retour, les protégeait d’un statut sérieux et complet d’ancien combattant, dans un Ministère réunissant tous les services indispensables au monde combattant.

_La FNACA, seule association qui, par son service juridique à trois étages, national, régional et départemental, défende chacun, mais surtout, avec tant de constance les quelques 300000 blessés et / ou malades, perdus dans le labyrinthe de textes inextricables de la législation.

_La FNACA, la seule qui depuis 1963, tous les ans nous invite à observer un instant de recueillement, dans tous les villages et villes de l’Hexagone, en Souvenir des quelques 30000 Morts pour la France sur ce sol d’Afrique. Ce que tant d’autres veulent bannir ou oublier. Tout comme la date de fin de ce conflit d’ailleurs si abhorrée, que les politiques, d’hier et d’aujourd’hui ne veulent toujours pas reconnaître.

_ C’est pourquoi venez tous au :

50ème   anniversaire   de la  fin  de la  guerre  d’Algérie, le   19   mars 2012.

 

_pour que, avec la FNACA cette date historique, événement purement mémoriel, amène enfin tout le monde à la reconnaître très officiellement. Et pouvoir enfin sensibiliser chacun avec, en tête ceux qui en sont revenus, à s’incliner au 19 mars avec nous et s’associer au dépôt de gerbes en Souvenir, en Mémoire de nos jeunes amis, souvent de 20 ans qui ne sont pas, eux, rentrés en France à cause de ce drôle de drame.

Guerre si longtemps non reconnue comme telle, dont la Nation et ses dirigeants successifs ne sont pas très fiers. Ils en sont aujourd’hui à mélanger le nom de civils aux porteurs de nos tenues militaires Morts pour la France sous les couleurs du drapeau national, au Mémorial National du Quai Branly. De plus maintenant : Ils arguent comme indispensable de supprimer tout avantage, comme s’agissant de vulgaires niches fiscales pour cause de crise financière internationale. Ils s’appliquent de toute manière possible à faire disparaître l’intérêt qui nous est dû par un reniement total de la reconnaissance nationale. Ils nous déclassent en cas sociaux. Ils ne nous reconnaissent plus comme Ancien Combattant que le pays a impliqué dans des situations assez délicates qu’en plus et d’autres parts, certains nous reprochent et nous imputent.

_Ce n’est pas la charité, ni la pitié qu’attend cette génération composant la toute dernière conscription nationale voulue par les politiques d’alors, mais le respect lié à notre statut d’ancien combattant. Que nous voulons dans sa pleine et entière application jusqu’au décès du dernier d’entre nous et que doivent  assumer totalement les politiques d’aujourd’hui.

La mise en place d’un nouveau secrétaire d’Etat aux anciens combattants tente de supprimer un reniement inacceptable des engagements formels du candidat à la présidence de la République, Nicolas Sarkozy qui vient de démanteler le Ministère des Anciens Combattants. Le comité national de la FNACA, réuni à Paris, les 11 et 12 mai 2011, proteste avec la plus grande vigueur, contre la pérennisation de cette situation dont certaines rumeurs avaient laissé entendre le caractère provisoire.

La crise financière ne saurait justifier les décisions qui ont été prises en novembre 2010, d’autant que les mesures de réparation et de reconnaissance qui sont dues aux anciens combattants ne nécessitent absolument pas une augmentation du budget qui leur est consacré. L’inéluctable érosion des effectifs des ayants droits permet de dégager les moyens de financer la revalorisation du montant de la retraite du combattant à 48 points d’indice, l’augmentation sensible de l’allocation différentielle de solidarité en faveur du conjoint survivant, l’attribution de la carte du combattant pour tout séjour de 120 jours en Algérie commencé avant le 2 juillet 1962, et les bénéfices de campagne, objets des plus sordides obstructions.

Cinquante ans après le putsch qui faillit renverser la République, la FNACA considère que seule, la reconnaissance du « cessez-le-feu » officiel du 19 mars 1962, est de nature à marquer solennellement la reconnaissance qui est due à tous ceux dont la loyauté à l’égard des institutions n’a pas fait défaut.

Suite à la crise financière internationale, savez-vous que le Gouvernement en grand soucis d’économie, effectue à l’encontre de ses anciens soldats, ceux qui ont connu la dernière conscription obligatoire : l’annulation de notre protection par la suppression de notre ministère ? C’est ce qu’annonçait le Directeur National de l’Onac, au séminaire  intitulé : <<Réussir ensemble la réforme pour le monde combattant>>, le 17 mai 2011 aux Invalides, Paris  7ème. Aucun document n’a été remis à ce séminaire  déclaré être le 5ème mais, une invitation permettant aux plus experts d’essayer de s’y retrouver… a été donnée de se rendre sur les sites :                                                                 

http://www.defense.gouv.fr/sga       ou       

http://www.onac-vg.fr/fr/

L’éclatement du ministère des Anciens Combattants dispatché en petits morceaux dans toute la France est donc consommé ! Oui ! C’est fait ! Nous n’avons plus de Ministère !

C’est pourquoi il faut que tous, nous réagissions avec le texte intitulé ” Doléance”. Qu’il faut que vous complétiez, signez avant de nous le retourner pour qu’il soit amené en très grand nombre, à nos Députés, à l’Assemblée Nationale en fin d’année. 

Le Secrétaire d’État que nous avons connu, l’était plus aux rapatriés qu’aux Anciens Combattants : vu ce qu’il a fait au Quai Branly.

Le nouveau va être une interface entre :

_ des services éclatés partout dans l’Hexagone, soumis à des autorités qui ne dépendent plus de lui et

_ chacun de nous, livré à soi-même ! Admettons-nous la casse, de ce qu’ont bâti nos grands-parents et parents pour les conflits précédents, une entité qui protège les Anciens de la Guerre d’Algérie :

_Les quelques 3 000 000 de personnes concernées,

_Les quelques    300 000 blessés ou malades,

_Les quelques   30 000 morts là-bas pour la France ? Sans que rien ne soit fait pour eux ?

Pas un vrai jour de Deuil National : 19 mars 1962 ?

Sans un vrai Ministère ?

Sans même la médaille militaire à ceux qui y ont droit ?

Tous au 19 mars 2012

Tous signons et renvoyons nos “Doléances”au local du siège FNACA 92.

Le Président Départemental de la F.N.A.C.A des Hauts de Seine.

 

 

 

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