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Heureusement sa présence est indispensable...

comme par exemple à Nice et Perpignan

et dans une dizaine de villes

si des maires appellent

comme le 19 mars 2013

à la désobéissance civique

et se placent sans vergogne

au-dessus la la Loi de la République


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Quelques semaines avant les municipales, le préfet devra se faire très discret. Photo archives JSL

Si vous comptiez organiser une cérémonie pour les vœux de la nouvelle année et que vous aviez invité pour l’occasion le préfet de région, vous pouvez d’ores et déjà retirer un couvert. Pascal Mailhos sera en effet quasiment invisible jusqu’au mois d’avril. Le représentant de l’État dans la région vient de faire savoir que «compte tenu de la période de réserve préélectorale, il ne sera pas présent aux diverses cérémonies de vœux organisées en ce début d’année.»

De quoi s’agit-il exactement ? En période électorale, les hauts fonctionnaires sont soumis à un « devoir de réserve » encore plus strict qu’en temps normal. Comme l’État est par définition neutre, et qu’aucun candidat ou bord politique ne doit être privilégié d’une façon ou d’une autre, le préfet, les sous-préfets et les directeurs des services de l’État « disparaissent » donc de la vie publique dans les semaines qui précède un scrutin. La période de réserve électorale est définie par le ministère de l’Intérieur. S’agissant des prochaines élections municipales, les préfets ne sont tenus de se « cacher » qu’à partir du 21 février. Toutefois, selon les contextes politiques locaux, rien n’empêche un représentant de l’État d’entrer en réserve plus tôt que prévu. C’est ce qu’a choisi de faire Pascal Mailhos, préfet de la région Bourgogne et du département de Côte-d’Or. En Saône-et-Loire, le préfet Fabien Sudry ne devrait pas faire autant de zèle, il sera encore de sortie plusieurs fois avant le 21 février.

L’État doit respecter une certaine neutralité

« La période de réserve concerne les sorties publiques, mais elle ne s’applique pas aux cérémonies liées à des journées nationales de souvenir. Le préfet participera donc aux événements organisés dans le cadre de la journée de souvenir pour les victimes de la guerre d’Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc le 19 mars », précise Xavier Czerwinski, directeur de cabinet du préfet de Saône-et-Loire. Ce dernier, qui devra d’ailleurs lui aussi observer le devoir de réserve électorale, prévient néanmoins : «S’il survenait en Saône-et-Loire une crise naturelle ou un grave accident sur l’autoroute, le préfet pourrait tout de même communiquer. La règle c’est surtout d’éviter les représentations publiques, cela ne veut pas dire que les services de l’État cessent de travailler.»

Le préfet de Saône-et-Loire a donc encore quelques semaines avant de quitter la lumière, mais qu’en est-il en période électorale pour le simple fonctionnaire de base ? Doit-il lui aussi respecter la période de réserve ? « D’une manière générale, tous les fonctionnaires doivent respecter au quotidien le devoir de réserve. En période électorale, nous serons encore plus attentifs à ce que ce devoir soit respecté. Un agent de l’État doit respecter une certaine neutralité et ne pas communiquer ses opinions. Toutefois, dans des petites communes, on sait bien que certains fonctionnaires sont engagés dans la vie municipale, cela n’est pas incompatible », décrypte Xavier Czerwinski.

 

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