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du quotidien bourguignon le JDD
© MaxPPPro André Verchuren à l'Olympia en janvier 2007
http://picardie.france3.fr/2013/07/16/hommage-andre-verchuren-sur-france-3-picardie-demain-mercredi-17-juillet-288655.html
Le roi du bal musette "Verchu" âgé de 92 ans est mort, mercredi 10 juillet 2013, à Chantilly dans l'Oise, son département d'origine, victime d'un arrêt cardiaque dans une pizzeria. De parents belges, il est né le 28 décembre 1920 à Neuilly-sous-Clermont, commune où il résidait. Les obsèques du plus fameux des accordéoniste français auront lieu aujourd’hui mercredi 17 juillet 2013 à Chantilly. France 3 Picardie sera là avec un dispositif spécial :
André Verchuren : la disparition d'un grand accordéoniste
Un récit de Jean-Pierre Rey avec : Jacques Besset responsable de la Guinguette, André Verchuren Octobre 1963.
Chantilly (60) s'apprête à honorer
le maître de l'accordéon
Les obsèques de l'accordéoniste André Verchuren sont célébrées ce mercredi à partir de 14h45 en l'église Notre-Dame, rue du Connétable, à Chantilly (Oise). Fans, Amis et anonymes vont cet après-midi faire leurs adieux au roi des bals musettes.
Obsèques d'André Verchuren : le diacre de Chantilly
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Chantilly (60) : les adieux
à André Verchuren
Adulé durant toute sa carrière, André Verchuren
a rassemblé à l'occasion de ses obsèques
cet-après midi 17 juillet 2013
célébrités et anonymes.
Obsèques d'André Verchuren (Photos GEORGES CHARRIERES)
© France 3 Picardie photo Jean-Pierre Rey Beaucoup d'émotion dans la petite église de Chantilly
Cet après-midi, jeudi 17 juillet 2013, son public, amis et fan ainsi que des célébrités sont venus lui rendre hommage. La petite église de Chantilly était combles. Dès le début d’après-midi de nombreuses personnes attendaient à l'extérieur. Le monde des musettes et de l'accordéon est en deuil. Des gens sont venus de toute la France, de Belgique pour lui dire adieu.
Beaucoup de porte-drapeaux aussi sont là. André Verchuren était commandant de la légion d’honneur, chevalier de l’ordre du mérite, ancien combattant, déporté. Dans la foule, de nombreux anonymes, mais aussi beaucoup d'amis de l'artiste, parmi lesquels Yvette Horner et Jean-Pierre Foucault. Ils se souviennent de leur ami.
http://www.lunion.presse.fr/region/andre-verchuren-passager-du-train-de-la-mort-jna3b24n155874
André Verchuren, passager
du «Train de la mort»
REIMS (51). Les obsèques d'André Verchuren, ce grand musicien populaire, se sont déroulés hier jeudi 17 juillet 2013. Il avait avec Reims, un souvenir très douloureux. Retour sur une tragédie.
ON connaît André Verchuren le célèbre accordéoniste au répertoire considérable. On connaît moins son parcours de déporté jusqu'au camp de concentration nazi de Dachau. Le musicien dont les obsèques ont lieu ce mercredi à Chantilly a subi en juillet 1944 l'épreuve du Train de la mort qui est passé par Reims et dont les détenus enfermés dans des wagons à bestiaux sous une chaleur torride ont vécu des moments effroyables. Marcel Falala et Jacques Bronchard ont en leur temps témoigné de ces heures interminables pendant lesquelles certains devenaient fous. André Verchuren est dans l'un des vingt-deux wagons du convoi n° 7909 qui quittent la gare de Compiègne le dimanche 2 juillet 1944. Très vite les hommes qui ont été entassés dans ce train subissent les premiers effets d'une journée de canicule. Avant de stopper à Soissons, certains se sentent déjà mal mais ce n'est rien envers ce qui les attend. La Résistance qui tente le tout pour le tout pour empêcher le convoi de gagner l'Allemagne choisit de frapper près de Reims.
Sabotage à Saint-Brice
Une première explosion survient à 11 h 05 et endommage la voie à Saint-Brice-Courcelles. Les dégâts n'entravent la circulation ferroviaire que pendant environ trois heures. Pendant ce temps, le train reste stoppé en pleine chaleur et dans plusieurs wagons on ne parvient pas à s'organiser pour assurer une rotation des hommes vers la petite fenêtre hérissée de barbelés ni à partager le peu d'eau disponible. Les hommes manquent d'eau et d'autres étouffent et périssent par asphyxie. Les SS décident d'arrêter alors le train en gare de Reims. lorsque le convoi s'ébranle à nouveau vers 15 h 10, un deuxième sabotage provoque une sortie de la voie de la locomotive à hauteur de l'aiguillage de Bétheny. Les wagons sont alors ramenés sur une voie de garage en gare de Reims. La chaleur est toujours aussi insupportable et on meurt encore dans les wagons. Parmi les détenus, des médecins demandent aux services sanitaires présents qu'on ouvre les portes. Quelques-unes sont entrouvertes mais les déportés ne peuvent pas sortir. Ils sont menacés par des soldats en armes. Autour de 20 heures, le train repart pour faire une halte le 3 juillet en fin de matinée en gare de Revigny-sur-Ornain. Comme les cadavres des morts se décomposent très vite, les SS font alors descendre les survivants parmi lesquels ils désignent ceux qui doivent enlever les cadavres et les entasser dans des wagons libérés à cet effet. Plusieurs agonisants sont achevés d'une balle dans la tête.
Direction Dachau
Le convoi quitte ensuite Revigny vers 15 heures pour franchir la Moselle et faire un autre arrêt en gare de Novéant. Le 4 juillet vers 7 h 15, le convoi se dirige vers Sarrebourg où il s'immobilise vers midi. Alors que des infirmières de la Croix Rouge allemande distribuent de la soupe et de l'eau, les Allemands interrompent cette opération humanitaire de ravitaillement. Le train repart destination Strasbourg puis Karlsruhe, Stuttgart, Augsbourg et Munich. Les survivants parviennent à Dachau-gare le mercredi 5 juillet 1944 vers 15 heures. André Verchuren va y connaître la condition de déporté. Au cours de ce terrible voyage pour lesquels les derniers travaux des historiens ont identifié 519 morts, tous les témoignages recueillis convergent sur l'inhumanité de ce transport. André Verchuren en parlait peu mais il y pensait souvent. Pour le soixantième anniversaire de cette tragédie, une grande commémoration avait été organisée à Saint-Brice-Courcelles avec la participation et le témoignage de survivants.