Pour un secrétariat d’Etat aux Anciens Combattants et le respect des engagements !
La suppression du secrétariat d’Etat aux Anciens Combattants constitue un reniement inacceptable des engagements formels du candidat à la présidence de la République, Nicolas Sarkozy.
Le Comité National de la FNACA, réuni à Paris, les 11 et 12 mai 2011, proteste avec la plus grande vigueur, au nom de ses 353 851 adhérents et des ses 3948 associations locales et départementales, contre la pérennisation de cette situation dont certaines rumeurs avaient laissé entendre le caractère provisoire.
Le ministre de la Défense, en charge des dossiers, n’étant pas en mesure d’assumer cette fonction, la FNACA, comme l’ensemble du monde combattant, exige le rétablissement de la situation antérieure, dans le respect des engagements qui ont été pris en avril 2007.
La crise financière ne saurait justifier les décisions qui ont été prises en novembre 2010, d’autant que les mesures de réparation et de reconnaissance qui sont dues aux anciens combattants ne nécessitent absolument pas une augmentation du budget qui leur est consacré.
L’inéluctable érosion des effectifs des ayants droits permet de dégager les moyens de financer la revalorisation du montant de la retraite du combattant à 48 points d’indice, l’augmentation sensible de l’allocation différentielle de solidarité en faveur des conjoints survivants, l’attribution de la carte du combattant pour tout séjour de 120 jours en Algérie commencé avant le 2 juillet 1962, et les bénéfices de campagne, objets des plus sordides obstructions.
50 ans après le putsch qui faillit renverser la République, la FNACA considère que seule, la reconnaissance du « cessez-le-feu » officiel du 19 mars 1962, approuvé alors par 90,7 % des Français par référendum, le 8 avril 1962, est de nature à marquer solennellement la reconnaissance qui est due à tous ceux dont la loyauté à l’égard des institutions n’a pas fait défaut.
Paris, le 12 mai 2011