La loi visant à officialiser le 19 mars comme date commémorative des morts en Algérie devait être débattue au Sénat le 20 novembre prochain. Une levée de boucliers a alors mis les anciens combattants (la majorité d'entre eux sauf la FNACA et l'ARAC) ainsi que la presque totalité des associations de Français d'Algérie et de Harkis, sur le pied de guerre ; ils ont programmé des interventions de rue à Paris le 20 novembre et en province le 16 novembre et dans de nombreuses villes préfectorales du territoire national. Mais par ruse, la date des débats au Sénat a été avancée et fixée au 8 novembre prochain. Les procédures sont en cours afin de pouvoir en urgence répondre à ce défit et contourner cet obstacle de date malicieusement dressé pour nous entraver. Qu'à cela ne tienne, nous ferons notre possible et même bien au-delà pour protester contre cette date maudite. En région PACA, le rendez-vous est fixé le 7 novembre prochain à 14h place de la Liberté.
Ce projet de loi déjà votée en 2002 à l'assemblée nationale (sous gouvernement Jospin) ; afin de "boucler" la procédure législative cette proposition de loi doit maintenant et à la demande du gouvernement actuel (socialiste comme en 2002) être débattue au Sénat.
Inutile de préciser qu'elle sera adoptée et que nous allons nous retrouver avec l'officialisation du 19 mars à la place du 5 décembre comme journée en hommage aux Morts en Algérie. Une levée de boucliers a donc eu lieu et l'ensemble des associations d'Anciens combattants (exceptées deux) et de Français d'Algérie (PN et Harkis) ont formé un collectif et ont demandé audience au Président du Sénat et au Secrétaire d'Etat aux Anciens Combattants afin de leur exposer les griefs que nous avons contre de 19 mars.
Tout est bon pour nous culpabiliser.