/fdata%2F3836606%2Favatar-blog-1154950959-tmpphpL5DpNX.jpeg){kind=avatar}
Colomiers (Haute-Garonne)
Kader Arif aux 40 ans
de la FNACA
http://www.ladepeche.fr/article/2013/03/12/1580272-colomiers-kader-arif-aux-40-ans-de-la-fnaca.html
Le ministre aux anciens combattants Kader Arif, entouré du maire de Colomiers Bernard Sicard et de l'équipe municipale, ainsi que de René Gayraud (à gauche) président de la section de Colomiers, et de Guy Darmanin (à droite), président national
Le ministre délégué chargé des anciens combattants, Kader Arif, était l'invité surprise samedi soir de la soirée du 40e anniversaire de la section columérine de la FNACA. Le ministre haut garonnais a ainsi répondu à l'invitation du maire de Colomiers, Bernard Sicard. «C'est important de marier la responsabilité de ministre avec une présence locale» confiait-il quelques minutes après son arrivée.
Auparavant, les membres de la FNACA et les élus s'étaient retrouvés au monument aux morts à midi pour un dépôt de gerbe. Puis la soirée avait débuté en présence du président René Gayraud et du président national de la FNACA Guy Darmanin. En l'honneur des 40 ans de la section de Colomiers, les 200 convives ont ensuite pu assister aux démonstrations du groupe folklorique «le Ramelet Mundi». Puis René Gayraud s'est vu remettre la médaille de la ville par Bernard Sicard, avant l'arrivée du ministre. La soirée s'est poursuivie autour du dîner des 40 ans.
La Dépêche du Midi
Anciens Combattants
Chenôve (Côte-d’Or-Bourgogne)
Une exposition à l’occasion
de l’anniversaire du cessez-le-feu
Jean Ianelli président de la section locale de l’ARAC
Photos : Frédéric Vaussard
http://www.bienpublic.com/grand-dijon/2013/03/11/chenove-une-exposition-a-l-occasion-de-l-anniversaire-du-cessez-le-feu
La section de Chenôve de l’Association des anciens combattants et victimes de guerre (ARAC) présente une exposition à l’occasion du 51e anniversaire du cessez-le-feu en Algérie.
Pour la première fois depuis la fin de la guerre d’Algérie, le 19 mars 1962, date de la proclamation sur le terrain d’un cessez-le-feu qui a permis la fin des combats, est commémoré officiellement dans toute la France. Cette date est désormais reconnue comme “Journée nationale du souvenir et du recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d’Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc’’. Et au président de la section locale de l’ARAC, Jean Ianelli, d’ajouter : « C’est le fruit de cinquante années d’actions communes des associations d’anciens combattants et victimes de guerre les plus clairvoyantes, aidées en ce domaine de la transmission de la mémoire par des élus locaux, départementaux, régionaux et nationaux plus lucides, s’appuyant sur l’immense majorité de la population et de l’opinion publique ».
L’association ARAC est fière d’y avoir apporté sa contribution active, consacrée par la loi votée le 8 novembre 2012. Elle se félicite que soit ainsi rappelée publiquement la volonté historique du peuple français ratifiant le 8 avril 1962 par référendum à 92 % des voix, les accords d’Evian et le cessez-le-feu.
Rappeler le souvenir de toutes les victimes
« Aujourd’hui, le 19 mars devient la propriété des Françaises et des Français, jeunes et anciens. Cette date doit continuer à rappeler le souvenir de toutes les victimes civiles et militaires de la guerre d’Algérie, le souvenir de tous les drames ayant endeuillé les deux peuples sur les deux rives de la Méditerranée », ajoute Jean Ianelli.
« Mais à la mémoire doit s’ajouter la volonté de combattre ceux qui entretiennent les séquelles qui empoisonnent encore notre présent (racisme, haine, violence, xénophobie, réhabilitation des criminels de l’OAS, etc.) pour mieux aller de l’avant, vers un avenir d’amitié fraternelle et de coopération mutuellement avantageuse entre la France et l’Algérie. » Telle est la volonté de l’ARAC et de ses membres qui invitent la population à venir en grand nombre.
Info Exposition
du 19 au 25 mars à l’hôtel
des sociétés de Chenôve. Horaires des visites :
de 10 à 12 heures
et de 14 h 30 à 17 heures.
***************************************************
Comme à Nice et à Béziers le maire de Vichy refuse de respecter la Loi du 6 décembre 2012… peu importe les cérémonies auront bien lieu et on se passera facilement de leur présence. Dommage que le 5 décembre n’est pas supprimé car tous se replient sur cette date abracadantesque.
***************************************************
Guerre d'Algérie : le maire de Vichy refuse d'organiser une cérémonie commémorative le 19 mars
Dans un communiqué, le maire de Vichy, Claude Malhuret, annonce qu'il refuse d'organiser une cérémonie commémorative dans sa ville le 19 mars. Il continuera à célébrer, le 5 décembre, la mémoire des victimes civiles et militaires tombées lors des conflits en Afrique du Nord.
"La loi du 6 décembre 2012, adoptée précipitamment et sans aucune concertation avec les associations patriotiques et d'anciens combattants, a officialisé la date du 19 mars comme journée nationale du souvenir pour honorer la mémoire des victimes civiles et militaires tombées au cours des conflits en Afrique du Nord.
Je tiens à faire part de ma stupéfaction concernant le choix de cette date, alors que celle du 5 décembre, retenue en 2003 à l'initiative du Président Jacques Chirac pour cette journée nationale du souvenir, résultait d'un large consensus obtenu par la commission Favier qui réunissait l'historien Jean Favier et les principales associations d'anciens combattants.
Bien que le 19 mars évoque pour certains le retour des militaires français dans leur famille, elle marque également l'amorce d'un drame pour les rapatriés, contraints au déracinement, ainsi que le début d'une tragédie pour les harkis dont 100000 ont été massacrés au mépris des accords d'Evian.
Cette date ravive les plaies profondes d'une page douloureuse de l'histoire récente de la France. Je considère que la Nation ne peut et ne doit pas se rassembler en ce jour anniversaire.
Ce choix est d'autant plus incompréhensible qu'il existe actuellement suffisamment de sujets aptes à diviser les Français pour ne pas en ajouter un supplémentaire et raviver un conflit entre les 350000 membres de la FNACA et les quelque un million de membres de la quarantaine d'autres associations d'anciens combattants qui ont, à juste titre, le sentiment d'avoir été méprisés.
S'ajoute à cela un caractère plus spécifique à notre ville, à savoir l'importante communauté de rapatriés d'Afrique du Nord et de leurs enfants, dont la sensibilité ne peut être que profondément heurtée par ce choix.
C'est la raison pour laquelle, en tant que maire de Vichy, je n'organiserai pas de cérémonie à Vichy le 19 mars prochain et continuerai à célébrer le 5 décembre la mémoire des victimes civiles et militaires tombées lors des conflits en Afrique du Nord."
Chalon-sur-Saône
La cérémonie officielle du 19 Mars
se prépare
Les adhérents sont venus nombreux pour prendre connaissance du déroulement de la commémoration. Photo C. P. (CLP)
Pour la première fois depuis 50 ans, le 19 mars 2013 sera une journée de commémoration officielle du cessez-le-feu qui a mis fin à la guerre d'Algérie. La FNACA rassemble ses adhérents pour participer à cette commémoration nationale.
Le secteur 9 de la FNACA, Chalon et le Chalonnais, s’est réuni à la Maison des associations Jean-Zay pour mettre au point la célébration du 19 Mars, qui est pour la première fois officielle, après la publication au Journal officiel du 7 décembre 2012 de la loi du 6 décembre.
Désormais, la reconnaissance du 19 mars comme journée nationale du souvenir et de recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d’Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc, fait partie des cérémonies nationales de la France.
Même s’ils n’en ont plus la responsabilité, les adhérents de la FNACA se sont retrouvés nombreux pour donner une dimension importante à cet événement à Chalon et dans les communes environnantes. Les détails des différentes cérémonies ont été portés à la connaissance des anciens combattants pour qu’ils fassent circuler l’information.
À Chalon, rassemblement place de l’Hôtel-de-Ville à 10 h 30 et cérémonie au Monument aux morts à 11 heures.
La FNACA était représentée
à cette cérémonie
Toujours une excellente participation à cette commémoration
du souvenir, avec le soleil en prime. Photo Méjo (CLP)
Une importante délégation s’est recueillie en souvenir des quatre habitants du hameau fusillé par les nazis les 8 et 9 mars 1944.
La commune de Saint-Martin-en-Bresse, le comité du souvenir de la Madeleine et le comité d’entente résistance et déportation de la région chalonnaise ont organisé la commémoration du 69 e anniversaire de la tragédie de la Madeleine des 8 et 9 mars 1944 où quatre habitants du hameau et quatre résistants ont trouvé la mort sous les balles de l’occupant allemand.
Comme chaque année, ce rendez-vous a recueilli une excellente participation. Plus de 39 porte-drapeaux d’associations patriotiques, ont entouré MM. Beaumont et Emorine, sénateurs, Voiret, conseiller général de Saint-Martin-en-Bresse, représentant le président du conseil général, Rémi Chaintron, excusé et les autres conseillers généraux du secteur, M. Vernay, maire de Saint-Martin, les maires du canton et des cantons voisins, le lieutenant Lacombe, de la communauté de brigades de gendarmerie, Mme Mariotte, présidente des Amis de la Résistance, M. Euvrard, président de l’entente cantonale des ACUF et ACPG de Saint-Martin, maître de cérémonie, les représentants du centre de secours de Saint-Martin, pompiers et jeunes sapeurs-pompiers.
Le cortège précédé par la batterie fanfare de Saint-Martin s’est arrêté devant le monument aux morts où un des gerbes ont été déposées, suivies de l’appel des morts.
Le maire, Didier Vernay, a retracé les faits de ces deux journées tragiques, rappelant la construction en janvier 1946 du monument aux morts avec les pierres des maisons détruites. Le groupe Arpège a ensuite entonné Le chant des partisans.