Dans un arrêt rendu public le 23 avril 2010, la Cour Administrative d’Appel de Marseille confirme que les stèles dédiées à l’OAS n’ont leur place ni à l’intérieur d’un cimetière ni, plus généralement, sur le domaine public.
L’ADIMAD a annoncé son intention de rendre un hommage public au colonel Antoine Argoud (1914 - 2004), l’un des derniers chefs de l’Organisation armée secrète (OAS).
L’association des anciens de l’OAS veut fixer une plaque d’hommage sur la tombe d’Antoine Argoud – une nouvelle provocation de la part de ces tenants de l’Algérie française.
Rappelons qu’« il incombe au maire de prendre les mesures qu’exige le respect de l’ordre public » et de s’assurer que les inscriptions polémiques qui seront portées sur cette tombe ne sont pas susceptibles de troubler la sérénité d’un lieu voué au respect des défunts qui y reposent, et de leurs familles.
Une décision importante alors que des hommages publics à d’anciens criminels de l’OAS sont organisés ou tolérés, dans un contexte où le pouvoir politique cherche à satisfaire, dans le domaine mémoriel, les demandes d’un lobby nostalgique de la colonisation et en lien étroit avec l’extrême droite.
Qui est l'ancien responsable OAS ARGOUD ?