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À noter, à toutes fins utiles :

- lors de la pose de la plaque à la gloire de l’Organisation Armée Secrète sur la tombe d’Antoine Argoud, la présence, à côté de Jean-François Collin, président de l’ADIMAD, du fils du colonel félon, Jean-Marie Argoud, premier conseiller du corps des tribunaux administratifs et des cours administratives d'appel en poste au tribunal administratif de Marseille ;

- et l’intervention de ce même magistrat face à la caméra de France 3 à propos des « honneurs dus à son père ».

 

À surveiller :

- le respect de la procédure administrative préalable à la fixation (annoncée prochaine) de la plaque en question sur le monument funéraire. 

 

À souligner, pour la simple anecdote (cela va de soi !), que, selon le reportage, l’ordonnance du 9 juin émanant du juge des référés au tribunal administratif de Nancy autorisant cet hommage manifestement public à l’OAS aurait été rendue à la suite d’un action engagée notamment par l’un de ses collègues en la personne de Jean-Marie Argoud.

 

Cordialement,

Jean-François Gavoury

Président l’Association nationale

pour la protection de la mémoire

des victimes de l’OAS (Anpromevo)

 

 

Une plaque à la gloire d'un ancien de l'OAS

AFP

10/06/2011 | Mise à jour : 19:04

Une quarantaine de militants d'une association de défense de l'Organisation de l'armée secrète (OAS) en Algérie ont déposé vendredi une plaque sur la tombe de l'un de ses anciens dirigeants, Antoine Argoud, au cimetière de Darney (Vosges), a constaté l'AFP.

La manifestation avait été interdite par le préfet des Vosges, mais finalement autorisée jeudi par le tribunal administratif de Nancy qui avait accueilli favorablement le recours des organisateurs, l'association de défense des intérêts moraux des anciens détenus (Adimad) ayant appartenu à l'OAS.

L'association, qui entend défendre l'OAS, a déposé une plaque portant l'inscription "Au colonel Antoine Argoud, ses camarades de combat de l'Organisation Armée Secrète". Selon le président de l'Adimad, Jean-François Collin, c'est la première fois en France qu'une plaque funéraire porte explicitement la mention "OAS".

La plaque a toutefois été retirée après la cérémonie "afin qu'elle ne soit pas cassée", mais sera fixée définitivement dans quelques jours, ont affirmé les organisateurs du rassemblement. Les partisans de l'OAS sont arrivés au cimetière en entonnant un chant en latin, puis ont terminé la cérémonie, après avoir déposé plaque et gerbes, en reprenant le chant des Africains.

Auparavant, ils avaient organisé une messe privée, dans un endroit resté secret.

"Nous voulions rendre hommage à un des chefs, un patriote qui a résisté à la trahison gaulliste", a expliqué à l'AFP M. Collin.

Dans un livre paru en 1974, le colonel Argoud avait reconnu que "les suspects (étaient) torturés, comme les coupables, puis éliminés si nécessaire", arguant que "le renseignement était obtenu à n'importe quel prix". Il avait été interpellé en 1963, condamné à la réclusion criminelle à perpétuité, puis finalement libéré en 1968. Il est mort en 2004 à 90 ans.

L'ADIMAD, créée en 1967 avec l'accord du dirigeant de l'OAS, le général Salan, revendique 2.500 adhérents, dont 540 anciens détenus appartenant à l'OAS.

 

 

 

 

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