Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

logo-copie-2.png

algerie-slider.jpg

(IMPORTANT) CLIQUEZ SUR LES LIENS CI-DESSOUS POUR ECOUTER OU (REECOUTER) TOUTES LES PARTIES DE LA SERIE AU FUR ET A MESURE DE CHAQUE DIFFUSION

(1)

Lundi 25 juillet 2011 à 9 h

  Le temps du référendum 

  http://www.franceculture.com/emission-les-grandes-traversees-algerie-archives-le-temps-du-referendum-2011-07-25.html

(2)

Lundi 25 juillet 2011 à 10 h

 Nationalisme algérien verso du colonialisme

http://www.franceculture.com/emission-les-grandes-traversees-algerie-debat-nationalisme-algerien-verso-du-colonialisme-2011-07-25

(3)

Lundi 25 juillet 2011 à 11 h

Soldats de la Révolution 

  http://www.franceculture.com/emission-les-grandes-traversees-algerie-doc-soldats-de-la-revolution-2011-07-25.html

(4)

Mardi 26 juillet 2011 à 9 h

A l'heure du putsch

http://www.franceculture.com/emission-les-grandes-traversees-algerie-archives-a-l-heure-du-putsch-2011-07-26.html

(5)

Mardi 26 juillet 2011 à 10 h

De Gaulle et l'Algérie 

http://www.franceculture.com/emission-les-grandes-traversees-algerie-debat-de-gaulle-et-l-algerie-2011-07-26.html

(6)

Mardi 26 juillet 2011 à 11 h

Sous l'uniforme

http://www.franceculture.com/emission-les-grandes-traversees-algerie-doc-sous-l-uniforme-2011-07-26.html

(7)

Mercredi 27 juillet 2011 à 9 h

Premier rendez-vous à Evian

http://www.franceculture.com/emission-les-grandes-traversees-algerie-archives-premier-rendez-vous-a-evian-2011-07-27.html

(8)

Mercredi 27 juillet 2011 à 10 h

A l'école de la guerre d'Algérie

http://www.franceculture.com/emission-les-grandes-traversees-algerie-debat-a-l-ecole-de-la-guerre-d-algerie-2011-07-27.html

(9)

Mercredi 27 juillet 2011 à 11 h

Français de là-bas

http://www.franceculture.com/emission-les-grandes-traversees-algerie-doc-francais-de-la-bas-2011-07-27.html

(10)

Jeudi 28 juillet 2011 à 9 h

Violences en Métropole 

http://www.franceculture.com/emission-les-grandes-traversees-algerie-archives-violences-en-metropole-2011-07-28.html

(11)

Jeudi 28 juillet 2011 à 10 h

Souviens-toi de l'Algérie quand l'imaginaire raconte

http://www.franceculture.com/emission-les-grandes-traversees-algerie-debat-souviens-toi-de-l-algerie-quand-l-imaginaire-raconte-l 

(12)

Jeudi 28 juillet 2011 à 11 h

En quête de reconnaissance

http://www.franceculture.com/emission-les-grandes-traversees-algerie-doc-en-quete-de-reconnaissance-2011-07-28.html

(13)

Vendredi 29 juillet 2011 à 9 h

Vers l'indépendance

http://www.franceculture.com/emission-les-grandes-traversees-algerie-archives-vers-l-independance-2011-07-29.html

(14)

Vendredi 29 juillet 2011 à 10 h

Une histoire en partage

http://www.franceculture.com/emission-les-grandes-traversees-algerie-debat-france-algerie-une-histoire-en-partage-2011-07-29.html

(15)

Vendredi 29 juillet 2011 à 11 h

Le pont des soupirs

http://www.franceculture.com/emission-les-grandes-traversees-algerie-doc-le-pont-des-soupirs-2011-07-29.html

France Culture du lundi 25 juillet au vendredi 29 juillet 2011 de 9h à 12h


- Algérie 1961, à la croisée des chemins -


Une série d’Aurélie Luneau et Yvon Croizier.

Avec Boualem Sansal.

Algérie 1961, c’est l’année où tout se joue, et où tout bascule ! L’année décisive où il faut en finir.
Le général de Gaulle l’a dit lors de son discours de fin d’année, le 31 décembre 1960, « pour l’Algérie, nous voulons que 1961 soit l’année de la paix rétablie, afin que les populations puissent décider librement de leur destin et pour que  naisse l’Algérie algérienne ! ». Après plus de six ans d’affrontements contre le FLN, dans ce que l’on appelait alors les « événements d’Algérie», l’heure est à la sortie de guerre.
Le 8 janvier 1961, le ‘oui’ l’emporte lors du vote du référendum sur l’autodétermination. Le monde politique est bien décidé à négocier une paix devenue inévitable avec le GPRA (Gouvernement Provisoire de la République Algérienne), des réunions s’organisent tout au long de l’année, à Evian, puis à Lugrin. 
Pendant ce temps, des partisans de l’Algérie française se jettent à corps perdu dans un ultime combat,  du putsch des généraux en avril aux attentats réguliers de l’OAS, en Algérie comme en métropole, un sursaut national désespéré se fait jour en opposition au choix de De Gaulle dont le célèbre « je vous ai compris » lancé le 4 juin 1958, à Alger, a laissé un goût amer.
Dans une sorte de fuite en avant, mêlant espoir et désarroi, la parole et les armes vont rythmer ces douze mois décisifs. Attentats, assassinats, manifestations, répressions, y compris en France, notamment lors de la manifestation du 17 octobre violemment réprimée par la police aux ordres du préfet Papon…. La route vers la paix est ardue, et les ornières creusées entre les communautés seront autant de déchirures et de blessures gardées en mémoire.
Entre les « Français d’Algérie », tiraillés, désespérés à l’idée d’être arrachés à la terre de leurs pères, et ceux que l’on appelait les « Français musulmans d’Algérie », citoyens de seconde zone, accrochés à l’espoir d’un statut meilleur, de liberté et d’égalité, sans parler des soldats français lancés dans cette « opération de pacification », cette année 61 sonne comme la dernière avant l’indépendance, l’année où deux mondes se retrouvèrent à la croisée des chemins.
Cinquante ans après, ici et là-bas, en métropole et en Algérie, ces hommes et femmes qui n’ont pu vivre ensemble, sur cette terre en partage, revivent cette histoire commune où la page blanche n’existe pas.  Où le livre se couvre à nouveau de lignes à l’encre bleue. Le bleu d’un ciel qu’aucun ne peut oublier
Et même si les souvenirs se teintent, bien souvent, de la couleur du sang ou des larmes, un mot revient souvent dans ces destins croisés, « gâchis » !

Tous les jours, du lundi 25 juillet au vendredi 29 juillet, de 9h à 10h, docu-archives: l’histoire des événements marquants de l’année 1961, racontée mois après mois grâce aux archives de l’époque, avec des témoignages insoupçonnés retrouvés dans les fonds de l’INA Radio, l’INA TV, celles de l’ECPAD, les archives sonores suisses et belges.
Avec un partenariat spécifique tissé avec l’INA TV et l’ECPAD.

Une réalisation d’Aurélie Luneau et Yvon Croizier, avec, en fin de chaque docu-archives, les souvenirs et sentiments de l’écrivain Boualem Sansal.


Le temps du référendum

25.07.2011 - 09:06

Le 31 décembre 1960, lors de ses vœux de fin d’année, le président de Gaulle fait part, à nouveau, aux Français, de son choix de l’autodétermination pour l’Algérie. Et il appelle à voter, en ce sens, à l’occasion du référendum organisé du 6 au 8 janvier 1961. Grâce aux archives de l’époque, retour sur son dernier voyage en Algérie, du 9 au 13 décembre 1960, récit du référendum, des résultats, des réactions suscitées, et plongée dans l’atmosphère et l’opinion publique du moment.

Nationalisme algérien, verso du colonialisme?

25.07.2011 - 10:00
Avec nous, pour en débattre, trois invités :
Wassyla Tamzali, écrivain et avocate, auteur du livre « Une éducation algérienne » paru chez Gallimard.
Sylvie Thénault, historienne,  auteure d'une « Histoire de la guerre d’indépendance » paru chez Flammarion.
Gilbert Meynier, historien, auteur du livre « Histoire intérieure du FLN, 1954-1962 », paru chez Fayard.

image001.jpg
Gilbert Meynier, Wassyla Tamzali, Boualem Sansal, Sylvie Thénault et Aurélie Luneau ©Radio France


Soldats de la Révolution

25.07.2011 - 11:00

« Il faut que ça change ! » C’est cette phrase qui a le plus hanté les esprits de ceux qui, de simples « indigènes musulmans non naturalisés », se muèrent en fellaghas.  « Il faut que ça change » ! Et « pourquoi pas nous ? », c'est une question qui a mûri dans la tête des enfants algériens, sur les bancs de l’école, ceux qui avaient appris l’histoire de la métropole, la révolution française, le combat pour l’égalité et la justice.
Dès novembre 1954, au cœur du FLN et de son armée l’ALN, des jeunes gens, d’horizons différents, se transformèrent en révolutionnaires professionnels, et firent la guerre, la vraie, brutale, totale. Des soldats de la révolution en lutte pour l’émancipation.
Avec les témoignages de 
- Ali Haroun, responsable de la fédération de France du FLN
- M’Hamed Bencherchali et Hocine Snoussi, premiers aviateurs de l'ALN
- Commandant Azeddine, officier de l'ALN
- Hosmani Belkacem, dit 'Ciomane', soldat de l'ALN
- Bettoule Lambiotte, soutien du FLN   
- Nicole Rein, avocate de combattants algériens
- Yamina Cherrad, infirmière dans les maquis algériens

En bonus, le témoignage du ministre de l'Intérieur algérien Dahou Ould Kablia, ancien combattant du FLN.


A l'heure du putsch

26.07.2011 - 09:06

Alors que les Français et les représentants du GPRA (Gouvernement provisoire de la République algérienne) tentent d’organiser une conférence à Evian et des pourparlers, quatre généraux français peaufinent leur plan d’attaque en vue d’un coup d’Etat contre la République, dans l’espoir de garder l’Algérie française. Le 22 avril, le putsch est lancé sous le sigle d’une organisation armée secrète que les Français découvrent alors, l’OAS, qui use de la radio comme une arme de guerre. A Paris, on redoute un assaut militaire sur la capitale. Le 25 avril, c’est la fin du putsch ! 

De Gaulle et l'Algérie

26.07.2011 - 10:00

Avec nous, pour en débattre, deux invités :
Maurice Vaisse, professeur d’histoire des relations internationales à l’Institut d’études politiques de Paris, auteur du livre  Comment de Gaulle fit échouer le putsch d’Alger, paru chez André Versailles éditeur.
Matthew Connelly, professeur d’histoire diplomatique à Columbia University, auteur du livre  L’arme secrète du FLN. Comment de Gaulle a perdu la guerre d’Algérie ? , paru chez Payot. 

image002.jpg

Boualem Sansal, Maurice Vaïsse, Matthew Connelly et Aurélie Luneau. ©Radio France


Sous l'uniforme

26.07.2011 - 11:00

Depuis 1954, l’Algérie, pour une catégorie de citoyens, était une terre que l’on n’était pas forcément avide de fouler. Une ligne d’horizon sur laquelle des français faisaient face à d’autres français, avec les armes en guise de trait d’union.
Engagés, appelés, rappelés, hauts gradés ou simples soldats, harkis, beaucoup se sont retrouvés sous l’uniforme, face à un ennemi, le FLN. Avec une mission officielle donnée, la pacification, qui évolua en opérations de maintien de l’ordre et en actions de contre-guérilla.
Une guerre non avouée, absurde pour certains, nécessaire pour d’autres, dans cette année 61 qui devait les placer face à des choix. Retour sur ces vies interrompues, suspendues, avec,  pour beaucoup, des séquelles en mémoire.

- Pierre-Alban Thomas, ancien résistant et ancien d'Indochine, officier en Algérie
- Michel Drouard, jeune appelé nommé à la tête d'une harka.
- Jean-Paul Angelleli, appelé pied-noir
- Brahim Sadouni, supplétif
- Marc Garanger, appelé et photographe
- Georges Casagrande, appelé en Kabylie
Et en bonus, le témoignage du commissaire de police à Alger Roger Le Doussal.


Premier rendez-vous à Evian

27.07.2011 - 09:06

Le temps des pourparlers !

Le 20 mai 1961, c’est le début de la conférence d’Evian, première rencontre en cette année 61 entre les représentants du GPRA et la délégation française menée par Louis Joxe. Peu d’informations sur ces discussions filtrent dans les médias, mais la tension est palpable et les dissensions visibles. Le 13 juin, c’est la suspension des négociations. Reprise du dialogue à Lugrin, du 20 au 28 juillet !


A l'école de la guerre d'Algérie

27.07.2011 - 10:00

Avec nous, pour en débattre, trois invités :

Gérard Chaliand, géopolitologue, spécialiste des conflits irréguliers.
Rémy Porte, historien spécialiste de la Première Guerre mondiale et de la guerre d'Indochine, chef du bureau Recherche du Centre de doctrine d'emploi des forces de l'armée de Terre.
En dupleix de nos studios de Aix, Jean-Charles Jauffret, professeur des universités à Sciences Po Aix, titulaire de la chaire d'histoire de la défense, spécialiste de la guerre d'Algérie.

image003.jpg

Rémy Porte, Aurélie Luneau, Gérard Chaliand et Boualem Sansal. ©Radio France


Français de là-bas

27.07.2011 - 11:00

Après la conquête de 1830, l’Algérie devint une terre où des colons venus de France, mais aussi d’Espagne, d’Italie, de Malte, d’Allemagne, de Suisse, de Belgique, s’établirent en famille. La loi de 1889 fit d’eux des « Européens d’Algérie » sur une terre où les « musulmans », les « juifs » et ces « Français d’Algérie » ne bénéficiaient pas des mêmes droits et libertés. Une société multiculturelle et inégalitaire dans laquelle on cohabitait sans vraiment se mélanger. Mais la montée en puissance de la violence, et la politique d’autodétermination, les firent basculer dans la peur, et l’amertume. Qu’ils soient Algérie française, Algérie indépendante, neutres ou activistes OAS, ces enracinés portent en eux la tragédie du pays perdu.  

Avec les témoignages de :

- Raphael Draï, étudiant issu d'une famille juive de Constantine
- Paul Asmodé, entrepreneur à Alger
- Andrée Bachoud, étudiante d'Oran
- Jean-Paul Grangaud, étudiant en médecine à Alger
- Naïmi Fala, français musulman, aujourd'hui guide touristique pour les pieds-noirs à Oran
- Jean-Claude Perez, ancien de l'OAS


Violences en Métropole

28.07.2011 - 09:06

La violence s’est installée en France comme en Algérie. Entre attentats de l’OAS et répliques du FLN, on assiste à une surenchère. Les ultras de l’Algérie française jouent leur va-tout dans cette guerre qui voit se profiler, à l’horizon, l’indépendance. Une sorte de sursaut de désespoir, face au FLN qui se trouve en position de force sur le plan politique dans ces mois de négociations. Une violence très fortement présente en métropole où le général de Gaulle, lui-même, échappe à un attentat le 8 septembre, à Pont sur Seine. Dans cette ambiance tendue, le 5 octobre, un couvre feu est décrété dans la capitale française.


Souviens-toi de l'Algérie : quand l'imaginaire raconte l'Histoire

28.07.2011 - 10:00

Avec nous, pour en débattre, deux invités :
Raphaëlle Branche, maîtresse de conférences à l'université de Paris-1 et chercheuse au Centre d'histoire sociale du XXe siècle, auteure de La Torture et l’armée pendant la guerre d'Algérie, 1954-1962, Paris, Gallimard, coll. « La suite des temps », 2001, 474 p.  ( à paraître en arabe aux éditions M'doukal) ;  La Guerre d'Algérie : une histoire apaisée ?, Paris, Le Seuil, coll. « L’Histoire en débats », 2005, 445 p. et L’Embuscade de Palestro, Algérie 1956, Paris, Armand Colin, coll. « Le fait guerrier », 2010, 256 p. (à paraître en Algérie chez Casbah éditions).

Jacques Ferrandez, auteur français de bande dessinée, auteur de la série Carnets d’Orient et Des hommes dans la guerre d'Algérie écrit avec Isabelle Bournier.

image004.jpg

Aurélie Luneau, Boualem Sansal, Raphaëlle Branche et Jacques Ferrandez. ©Radio France


En quête de reconnaissance

28.07.2011 - 11:00

Ils étaient 10 millions en 1961, 10 millions d’algériens musulmans, autrement appelée « indigènes ». Une majorité effacée face à la minorité de commandement, le million d’Européens d’Algérie.
Deux sociétés vivant côte à côte, deux groupes humains inégaux habitués à cohabiter sans se mélanger, Mais avec l’échec de la colonisation, et la montée du nationalisme musulman, ces citoyens de seconde zone sont devenus un enjeu dans la guerre qui se joue, des cibles parfois, des victimes souvent, y compris en France où 200.000 d’entre eux résident alors.
Sans être des rebelles, beaucoup rêvent de reconnaissance, d’égalité, et de dignité.  

- Mehdi Charef, enfant algérien
- Farid Kacha, étudiant en médecine à Alger
- Nadia Kacha,  enfant de Sétif
- Abderramane Tajeddine, lycéen d’Oran
- Habitant de la Casbah 
- Aïcha Mansouri, algérienne, jeune mère de famille de Nanterre
- Larbi Bouziane, adolescent du bled venu à Paris

Et en bonus, le témoignage du réalisateur Medhi El Hadj, enfant de la rue Mouffetard à Paris.


Vers l'Indépendance

29.07.2011 - 09:06

Le 17 octobre, à Paris, la violence atteint son paroxysme. Une manifestation, orchestrée par le FLN pour dénoncer le couvre feu établi en France pour les populations musulmanes et les conditions discriminatoires à leur encontre, est réprimée dans le sang. L’ordre a été donné par le préfet de police de l’époque, Maurice Papon. A compter de ce jour, l’opinion publique française bascule ! Entre négociations et manifestations, l’année 61 s’achève dans la douleur et la déchirure, avec l’espoir, malgré tout, que ce drame s’arrête enfin


France - Algérie : une histoire en partage

29.07.2011 - 10:00

Avec, aujourd'hui, pour en débattre, deux invités :

Lydia Aït Saadi, docteur en histoire contemporaine du Maghreb, spécialiste de la transmission de l'histoire de la guerre d'Algérie, et de l'histoire des harkis, chercheur post doctorante à Erasme Paris 8.
Benoït Falaize, professeur agrégé d'histoire à l'Université de Cergy-Pontoise, spécialiste de l'enseignement des sujets contrioversés de l'histoire.

image005.jpg
Boualem Sansal, Aurélie Luneau, Benoît Falaize et Lydia Aït Saadi. ©Radio France


Le pont des soupirs

29.07.2011 - 11:00

L’Algérie, pour certains Français aujourd’hui, c’est là-bas ! La terre des ancêtres, des odeurs, des images, des noms de villes, de villages où les Anciens sont devenus les gardiens d’une mémoire double. Les Anciens, ce sont ceux que l’on désignait alors par le mot ‘indigène’. Ceux qui, désormais, conservent la trace de cette vie partagée avec les colons.
Après la rupture vécue en 1962, et le retour en France, certains pieds-noirs ne sont jamais revenus sur leur terre d'origine, sauf cas de force majeur, à l'image d'Aline Cespédès-Vignes ; un retour qui a fait resurgir le passé, minutieusement enfoui loin, très loin, au plus profond d'elle. Et un voyage en Algérie qui lui a permis de rencontrer ceux auprès desquels elle vivait, alors, sans jamais vraiment les côtoyer, ces voisins avec lesquels elle partage désormais un pan de sa mémoire.
Deux parcours et destins croisés, dans cette guerre d'Algérie, celui d'Aline Cespédès Vignes, alors jeune professeur de français, et celui de Djillali Amrani, qui habite désormais dans son ancienne maison de famille ! 

Source : site de Radio France - chaîne de France Culture

 

Tag(s) : #Associations
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :