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Montcoy (Bourgogne)

Une plaque commémorative installée

 sur le monument aux morts

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Inauguration de la plaque par Mme Mathey et M. Gaudillat. Photo Méjo (CLP)

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Le comité FNACA de Saint-Martin-en-Bresse avait convié ses adhérents aux cérémonies de la pose de plaques commémoratives, dans deux villages Montcoy et Bey 

Le maire et conseiller général, Jean-Luc Voiret, accueillait Cécile Untermaier, député de la Bresse, les maires du canton et voisin, le lieutenant Lacombe, commandant de la communauté de brigade de gendarmerie, M. Drillien, représentant le président départemental FNACA, M. Geley.

En compagnie de 17 porte-drapeaux et aux côtés de la batterie fanfare de Saint-Martin, des sapeurs pompiers et des jeunes sapeurs pompiers, c’est une assistance fournie qui a assisté au dévoilement de la plaque commémorative fixée sur le mémorial des victimes de la Première Guerre mondiale. Celle-ci fut découverte par le président, C. Gaudillat et Mme Mathey, adjointe au maire de Montcoy. Après le dépôt de gerbes, MM Voiret et Gaudillat ont pris la parole pour rendre hommage aux combattants de cette guerre.

Précisions du président de la FNACA

de Saint-Martin-en-Bresse 

Le comité F.N.A.C.A. de Saint-Martin-en-Bresse a eu le plaisir d'accueillir 15 comités F.N.A.C.A  avec leur drapeau, 2 drapeaux de l'entente locale UF.PG.CATM de Saint-Martin-en-Bresse ; la batterie fanfare et les jeunes Sapeurs-pompiers de Saint-Martin-en-Bresse ; Madame Untermaier Cécile Député de la Bresse et Val de Saône, Le Lieutenant Lacombe Commandant de la brigade de Gendarmerie ; Mr Drillien représentant le président départemental F.N.A.C.A, Mr Voiret Jean-Luc Maire de Montcoy , Mr Decrocq Philippe Maire de Bey et les Maires des communes du Canton de Saint-Martin-en-Bresse , les Conseillers Généraux.

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Bey (Bourgogne)

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Allocution de Jean-François Drillien

Président de Comité de Chalon-sur-Saône

représentant le président départemental FNACA M. Geley

 

« Monsieur le Maire, Mesdames et Messieurs les Elus, Mesdames et Messieurs les Présidents de Sociétés et d’Associations,

« Mesdames et Messieurs, chers amis,

« Au nom de notre Comité départemental, je me dois d’adresser mes plus sincères remerciements aux communes de Montcoy et de Bey pour avoir accepté la requête du Comité de Saint-Martin-en-Bresse et de son président Charles Gaudillat, en vue de rendre hommage aux combattants qui prirent part à ce conflit qui dura 10 longues années en Afrique du Nord.

« Opération de maintien de l’ordre, événements, pacification : autant de qualificatifs trompeurs qui ont longtemps permis aux autorités de masquer la férocité de la guerre et l’ampleur du drame humain. Cette « guerre sans nom » comme la nommé le cinéaste Bertrand Tavernier, ne sera reconnue qu’en 1999 par l’Etat Français.

« Il ne faut pas oublier que pour la plupart, les militaires qui sont allés en AFN entre 1952 et 1962 étaient des appelés du contingent ou des rappelés qui ont du combattre loin de chez eux, pour des raisons qui leur étaient étrangères, qui comme tous les jeunes avaient soif de vivre, d’aimer, de construire leur vie, l’expérience de la guerre a été un véritable traumatisme. Ils n’étaient pas préparés à un tel déferlement de violence. Cette génération sacrifiée a gardé en elle les souffrances du conflit bien après l’arrêt des combats, et les blessures, 50 après, ne sont pas encore cicatrisées. Trop souvent on oublie que ces soldats français du contingent ont aussi défendu la République contre les factieux d’extrême droite. Le civisme et le courage dont ils ont fait preuve méritent reconnaissance. Chacun sait qu’il y eut plusieurs centaines de milliers de morts en Algérie, civils ou militaires, dont 24 à 30.000 soldats français. Il était temps d’arrêter le massacre.

« L’ordre du jour du général Ailleret, commandant en chef en Algérie proclamait le cessez-le-feu le 19 mars 1962.

« Cette date marque l’arrêt officiel des combats. Elle représente pour leur famille, la délivrance et l’espoir de retrouver leur foyer quitté depuis si longtemps, jusqu’à trente mois et plus pour certains.

« Après le 19 mars, il y eut des morts en Algérie. Est-ce que nous les appelés, nous devons nous sentir coupables du non respect du cessez-le-feu par les extrémistes des deux camps, et notamment par les factieux de l’OAS qui ont refusé les Accords d’Evian, commis de nombreux massacres après cette date ?

« Nous devons perpétuer la mémoire de cet épisode douloureux de notre Histoire, pour les générations passées, celles qui ont tant souffert de la guerre. Nous ne devons pas oublier les « Pieds Noirs » qui durent quitter précipitamment leur maison, leur travail, les tombes de leurs parents et ce pays qu’ils considéraient comme le leur.

« Une pensée également pour ces Algériens « harkis » qui ont fait le choix de soutenir la France et dont bon nombre d’entre eux ont été abandonnés sur place, alors même que l’on ne pouvait ignorer le sort qui leur serait réservé, ni ceux qui se sont exilés en France et furent rejetés et parqués dans les camps.

« Ce travail de mémoire est vital pour que les jeunes, tous les jeunes connaissent parfaitement leur Histoire.

« Que cette plaque leur serve de repère et les incite à s’interroger sur cette guerre d’Algérie, qu’ils soient conscients que les sacrifices de leurs aînés ont contribué à la Paix.

« Nous devons rester vigilants pour sauvegarder nos libertés et que la résolution des conflits passe par le dialogue et non plus par les armes. »

J.-F. DRILLIEN

 

 Mazille (Bourgogone)

La place du 19-Mars-1962 inaugurée

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Georges André a lu son message sur les combattants d’Algérie.

  Photo F. P. (CLP)

Dimanche matin, la municipalité a convié toute la population à venir se souvenir de la date du 19 Mars 1962. Dans son discours, Jean-Marc Chevalier, maire, a souligné que cette date était peu connue des Français. Pourtant, c’est l’acte qui mit officiellement fin à la guerre d’Algérie. C’est en effet ce jour-là que le général Ailleret, commandant en chef en Afrique du Nord, proclama le « cessez-le-feu » de cette guerre. Elle fit près de 30000 morts parmi les militaires et 3000 civiles français et entre 250000 et 400000 morts, selon les estimations pour la population algérienne civiles et militaires. Bien lourd tribut d’une génération qui a laissé là-bas sa jeunesse, sa joie de vivre, la folie de ses vingt ans. Dirigée par Didier Sarrien, l’harmonie municipale de Cluny, a joué un rôle important dans cette manifestation en jouant l’Algérie et la Marseillaise. Aujourd’hui, avec le conseil général du canton M. Fonteray, le président de la FNACA M. R. Legel, et son secrétaire Georges André ils ont permis à tous de se souvenir. La commune de Mazille, avec ces six anciens de la guerre d’Algérie, fait partie des communes fédérées à la FNACA. Un verre de l’amitié a terminé cette cérémonie.

 

Charnay-lès-Mâcon

Le congrès départemental FNACA

 se prépare

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L’assemblée générale s’est tenue en présence du maire, Gérard Voisin, et de Gilbert Gaudillière, conseiller municipal. Photo M.P. (CLP)

Les adhérents de la FNACA ont tenu leur assemblée générale, samedi, à la Maison de Champgrenon. En ouverture de séance, le président, Roger Perrard, a honoré la mémoire des camarades disparus durant l’année, puis a rappelé quelques chiffres. Le comité départemental, divisé en onze secteurs et 110 comités locaux, compte 8813 adhérents (3e de France). À Charnay, ils sont 129, dont 20 veuves et ne manquent pas une cérémonie commémorative. Ils se réunissent le deuxième mardi de chaque mois ; la présence de certains serait d’ailleurs bienvenue. Les quatre délégués au conseil départemental participent à tous les rendez-vous inhérents à l’association. Ont ensuite été abordés : la GFO, garantie frais d’obsèques, la carte du combattant donnant droit à une retraite de 665,28 € par an, la situation des veuves, l’allocation différentielle, la retraite mutualiste, etc.

Le bilan financier équilibré permet d’envisager sereinement le congrès départemental du 18 novembre, le thé dansant en mars 2013, le repas du 8 mai, etc.

« Vous savez appliquer la règle d’or puisque vos recettes sont supérieures à vos dépenses, et c’est tant mieux… », dira Gilbert Gaudillière, conseiller municipal délégué au budget. Des propos repris par le maire, Gérard Voisin, qui s’est félicité d’accueillir le congrès départemental à l’Espace La Verchère.

Le bureau Roger Perrard, président ; Robert Ravier, Raymond Carrière et Jacques Rollet, vice-présidents ; Pierre Louis, trésorier ; Michel Thomas, trésorier adjoint ; Bernard Joly, secrétaire et Yvette André, secrétaire adjointe.

 

Anniversaire à Cluny

« Ma guerre d’Algérie »

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Lors de la soirée avec Bernard Gerland, à droite, pour son spectacle témoignage « Ma guerre d’Algérie ».  Photo M. M. (CLP)

L’Association Pierre-Boudot a organisé ce vendredi une rencontre anniversaire pour commémorer la 50e année de fin de la guerre d’Algérie.

Par fidélité à tous ceux qui ont connu ces événements et pour chacun des nombreux participants salle des Griottons, nourrir leur propre pensée, ils ont écouté des paroles du philosophe Pierre Boudot, écrites dans son journal L’Algérie mal enchaînée, et suivi le poignant spectacle témoignage «Ma guerre d’Algérie», joué avec ferveur par Bernard Gerland, ancien de la guerre d’Algérie, l’histoire d’un homme qui s’était égaré dans la guerre jusqu’à devenir le contraire de lui-même.

Ce fut aussi l’occasion de partager ses souvenirs, ses émotions et de débattre ensemble sur l’Algérie d’aujourd’hui dont nous ne sommes séparés que par le «Grand Lac» et pour définir et souhaiter pour l’avenir une politique en faveur d’une relation forte et d’une coopération soutenue entre la France et l’Algérie.

«La guerre d’Algérie n’est pas terminée. Elle se poursuit dans cet énorme silence qu’elle a creusé en nous. Comment ne pas voir que la honte peut entraîner la haine ; et que, sans une démarche de réconciliation avec soi-même et avec autrui, tout peut recommencer demain», Bernard Sigg (le silence et la honte).

Bernard Gerland, 73 ans, était instituteur, puis il est parti à la guerre à 19 ans. En Algérie de 1960 à 1962, Il a écrit ce spectacle en 1995 comme par nécessité de dire, transmettre, passer le relais, Il a changé de métier et est rentré dans le monde du théâtre.

L’Association Parlons-en porte ce spectacle avec pour objectif de promouvoir, par l’expression artistique, le débat public autour de la mémoire.

Rens. au 04 78 37 79 62.

 

 

 

 

 

 

 

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