Maxilly-sur-Saône (Bourgogne)
Inauguration d’une place du 19-Mars-1962
Arrivée des trente-deux porte-drapeaux. Photo G. O.
Samedi après-midi, en présence de nombreux élus locaux et départementaux et trente-deux drapeaux d’anciens combattants, le comité cantonal FNACA, présidé par Jean Blanchard et la municipalité de Maxilly, représentée par le maire Daniel Maureille, ont inauguré et dénommé une nouvelle plaque de la commune “Place du 19-Mars-1962 - Fin de la guerre d’Algérie” avec, sous la plaque émaillée, l’ordre du jour du général Ailleret expliquant le sens et la portée de cet épisode historique.
Après Perrigny-sur-l’Ognon et Pontailler-sur-Saône, c’est le troisième lieu de mémoire dans le canton.
Dans son discours, Jean Blanchard a rappelé le sacrifice consenti par toute une génération qui, à cette époque, a tout juste 20 ans. Il a rappelé, par ordre chronologique, quelques dates des faits les plus marquants avec le début des hostilités du 1er novembre 1954 “La Toussaint sanglante”, jusqu’au cessez-le-feu du 19 mars 1962. Cette guerre d’Algérie a un lourd et tragique bilan avec 30 000 jeunes tués dont cinq sont originaires du canton.
Après les différents discours, le cortège s’est rendu au monument aux morts de la commune pour y déposer une gerbe.
Troguéry (Côtes-d'Armor)
Une place du 19-Mars-1962
entre la mairie et l'église
Dimanche, à l'issue de la cérémonie du 19 mars présidée par Jean Le Calvez, ce dernier a invité les personnes présentes à se rapprocher de la stèle précisant le nom attribué à la place. « Nous allons procédé à son inauguration », a-t-il précisé.
Le maire, Serge Trogoff, a rappelé le contexte historique du cessez-le-feu du 19 mars 1962 à l'issue de 10 années de guerre où 30 000 des 3 millions d'appelés ont laissé leur vie dont 14 Trégorois, « un épisode douloureux auquel il nous revient de témoigner pour sensibiliser les jeunes générations ».
Jean Gérard, président FNACA du Trégor, est revenu sur « cette guerre sournoise qui a mobilisé à peine adolescents, les enfants de la Seconde Guerre mondiale contre un ennemi invisible qui frappait dans l'ombre. Souvenons-nous de tous ceux qui y ont laissé leur vie en pleine jeunesse et des 250000 autres qui sont revenus blessés, malades, traumatisés, de leur retour difficile à la vie civile, marqués par les horreurs qu'une guerre laisse derrière elle. Ce 50e anniversaire est un coup de projecteur à travers les témoignages d'un drame pour notre génération et pour la France. Cette plaque rappellera aux passants ce que fut ce douloureux conflit et servira à la mémoire de ceux qui ne sont pas revenus », a-t-il précisé.
« Une guerre complexe »
La conseillère générale Janine Le Béchec a elle aussi insisté « sur toute une génération sacrifiée dans une guerre complexe qui a mis très longtemps à dire son nom où ceux qui en sont revenus avaient souvent perdu une part de leur insouciance ».
La députée Corinne Erhel a souhaité « que cette guerre de 10 ans soit toujours expliquée pour nous permette d'être conscient de notre passé ».
À l'issue des discours d'inauguration, Jean Gélard a remis la médaille du souvenir au maire, Serge Trogoff. « Je la partage avec tous ceux qui ont permis la réalisation de cette cérémonie », a conclu ce dernier.
Auterive (Haute-Garonne)
La nouvelle stèle du 19-Mars-1962 inaugurée
http://www.ladepeche.fr/article/2012/03/27/1315811-auterive-la-nouvelle-stele-inauguree.html
La nouvelle stèle pour les victimes de la guerre d'Algérie a été inaugurée./Photo DDM
La commémoration de la FNACA, organisée ce dimanche à Auterive a été marquée notamment par l'inauguration de la nouvelle stèle de la place du 19-Mars-1962. Les organisateurs, le comité local de la FNACA et la municipalité avaient convié les maires de Miremont, Grépiac, Auragne et Puydaniel, communes dans lesquelles la FNACA organise également un rassemblement.
Patrick Lemasle participait également à cette commémoration aux côtés de Christophe Lefèvre, maire d'Auterive et président de la communauté de communes. Les trois monuments aux morts de la ville et la nouvelle stèle ont été fleuris. Un moment de recueillement a été respecté pour toutes les victimes du conflit, les sonneries et La Marseillaise jouées par l'Union Musicale Auterivaine. Au monument de Saint-Paul, Louis Lavigne a été décoré de la croix du combattant et Jean-Louis Allasia a reçu la médaille commémorative agrafe Algérie. Robert Vercellone, président de la FNACA, a lu le message avant que les personnalités ne saluent les porte-drapeaux. «Cette journée a nécessité un an de préparatifs et je remercie le comité local de la FNACA qui s'est beaucoup investi dans l'organisation », soulignait le maire. Une exposition à la mairie ainsi qu'une séance cinéma avec le film « Cartouches gauloises» marquaient aussi ce 50e anniversaire qui se terminait par le verre de la paix offert par le comité des fêtes.
La Chapelle (Pays angoumois)
Poitou-Charente
Il y avait foule pour l'inauguration
du square du 19-Mars-1962
La Chapelle a maintenant son square du 19-Mars-1962. Photo CL
Samedi matin, les parkings de la mairie affichaient complet tant il y avait de monde pour célébrer l'inauguration du square du 19-Mars-1962 à La Chapelle. En présence du président départemental et des représentants locaux de la Fédération nationale des combattants républicains (FNCR) et de la Fédération nationale des anciens combattants d'Afrique du Nord (FNACA), des élus du secteur et de 55 porte-drapeaux, le maire Sylvain Loison a dévoilé la nouvelle stèle inaugurant le square du 19-Mars-1962, au rythme de l'harmonie.
Il a rappelé que ce projet s'inscrivait dans le cadre de la sécurisation de la traversée du bourg et dans un esprit de cohérence au regroupement du monument aux morts et de la croix des missions. C'est un lieu protégé, ombragé et doté de bancs qui sera jugé comme lieu de repos et de recueillement.
C'est avec l'idée de réconciliation et de paix qu'il faut voir cette cérémonie: réconciliation entre les différentes populations qui ont été malmenées par la guerre d'Algérie. Le maire a conclu en citant Erasme: «Il n'y a pas de paix même injuste, qui ne soit préférable à la plus juste des guerres.» Une minute de silence a suivi avant de se retrouver autour d'un pot de l'amitié.
http://www.sudouest.fr/2012/03/22/une-plaque-du-19-mars-665440-2757.php
Bazas (Gironde)
Lors de l'inauguration. (photo F. G.)
Lundi, la commémoration du cinquantième anniversaire du cessez-le-feu en Algérie s'est enrichie de la pose d'une plaque baptisant la route du cimetière « Allée du 19-Mars-1962 ». La municipalité a répondu par l'affirmative au souhait de l'Amicale des anciens combattants de graver cette date par-delà leurs souvenirs. L'inauguration de l'allée, suivie du traditionnel dépôt de gerbe aux monuments aux morts, s'est déroulée en présence de nombreux anciens combattants, ceux de Pompéjac, Cudos et Bazas s'étant joints à l'amicale de la commune.