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303446-michel-delpech-invite-de-vivement-156x133-3Au départ, il n'avait pas ce qu'on appelle un nom de scène. Jean-Michel Delpech, dit Michel Delpech né le 26 janvier 1946 à Courbevoie, mène une enfance paisible auprès d'un père artisan et d'une mère au foyer.

Fasciné par Aznavour et Bécaud, ses premières idoles, il monte un petit groupe avec des copains de lycée. En 1964, Michel Delpech tente sa chance en passant une audition pour les Disques Vogue : il n'a que dix-huit ans lorsqu'il enregistre un quatre titres dénommé « Anatole ».

Mais Delpech claque rapidement la porte quand son directeur artistique veut faire de lui un chanteur de rock 'n' roll. Il fait alors une rencontre déterminante, celle avec Roland Vincent qui deviendra le compositeur de ses plus grands succès. Celui-ci se charge des musiques d'un autre 45-tours quatre titres « Elle se moque de moi », nouvelle tentative discographique de Delpech en novembre 1964 sur le label Festival.

En 1965, Delpech joue avec sa future femme Chantal Simon dans la comédie musicale Copains Clopant, un spectacle resté six mois àmichel-delpech_297476.jpg l'affiche qui lui permet d'obtenir son premier succès « Chez Laurette ».

Ce souvenir d'adolescent emprunt de nostalgie demeure gravé dans la mémoire collective. L'année suivante, il impose son style doux-amer avec « Inventaire 66 » dont chaque fin de couplet se ponctue par « Et toujours le même président », en référence au Général de Gaulle.

Quarante et un an après, en pleine campagne présidentielle, il dédie « Que Marianne était jolie » à Ségolène Royal, présente à un de ses concerts au Grand Rex. Il participe aussi à son meeting de soutien au stade Charléty.

En 1966, Delpech ne fait rien moins que la première partie de Brel qui fait ses adieux à l'Olympia.

 Le chanteur ne cesse d'accumuler les succès, quand arrive en 1971 une ritournelle romantique et entraînante « Pour un flirt», face B du 45-tours « Le Blé en herbe ».

michel-delpech-jpg_10137.jpg 

Sourire éclatant, rouflaquettes, voix de velours, le chanteur possède un indéniable charisme. Pourtant, Delpech ne se contente pas de flirter. Il s'illustre aussi dans des chansons à caractère social, voire politique, sa marque de fabrique au sein de la variété seventies. « Inventaire 66 » avait déjà donné le ton. En 1972, «Que Marianne était jolie », co-écrite avec Boris Bergman et Claude Papadiamandis, évoque avec poésie les cinq enfants de la jeune femme, autrement dit l'évolution de la République. En 1973, « Les Divorcés » co-écrit avec Jean-Michel Rivat, relate une séparation presque « idéale » à une époque où le sujet reste tabou. « Ma pauvre Cécile, j'ai 73 ans » est aussi un succès remarqué.

Si Michel Delpech se sépare de sa première femme, il ne perd pas l'amour du public. « Le Chasseur » (1974) et « Le Loir-et-Cher» (1977) sont de gros succès.

En novembre 2006, le chanteur décide de refaire un tour du côté de « Chez Laurette ». Il fête ses quarante ans de carrière d'abord avec une biographie Michel Delpech mis à nu par Pascal Louvrier.

L'infatigable chanteur, après avoir été opéré d'une péritonite aiguë, reprend la route et ce jusqu'à la fin du mois d'avril 2008. Il y aura toujours un « Chez Laurette » quelque part en France pour l'accueillir après ses concerts.

 

 

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