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image003.jpgC’EST DE L’HISTOIRE 

EXPO À LA MAIRIE DE PARIS

Information communiquée par Jacques Jausseran de Bordeaux.

La Ville de Paris débute la commémoration du Centenaire de la Grande Guerre avec l'exposition Fusillé pour l'exemple, visible du 15 Janvier au 15 Mars 2014, qui propose de découvrir les "fantômes de la République" dans la salle des Prévôts de l'Hôtel de Ville. Autour de documents d'époque, et de documents de recherche, l'événement revient sur le fonctionnement de la justice militaire en temps de guerres..

Exposition ouverte

du lundi au samedi – de 10h à 19h

Entrée gratuite

Gérard BATTUZ

président de La Sabretache

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http://www.ladepeche.fr/article/2014/01/24/1801816-montauban-jean-juillac-raconte-sa-guerre-d-algerie.html

Montauban

Jean Juillac raconte

«sa» guerre d'Algérie

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Jean Juillac entouré de ses amis

Âgé de 82 ans, Jean Juillac était à La Soupe aux Livres pour présenter ses Récits.

Instituteur de formation, il poursuit ses études aux Beaux Arts, prépare un bac philo et adhère au parti communiste. En 1956 il est appelé pour deux ans au service militaire et envoyé directement en Algérie où il fera 30 jours de prison «pour les ordres que je mettais en désordre». Tireur d’élite il refuse de tirer sur une cible humaine. Il témoigne de cette guerre dans son livre, un livre magnifiquement bien écrit qui nous transporte au cœur des combats et de l’horreur. «J’avais beaucoup dessiné et écrit en Kabylie pour dénoncer cette guerre et j’avais choisi de tout détruire par le feu pour ne pas transmettre. Mais tout est enfoui dans ma tête. On ne peut pas décrire, mais quand ça revient c’est monstrueux. Comment arrêter le feu de la guerre, la torture, et appeler l’humanité à réagir ? J’ai admiré les kabyles pour leur résistance à la torture et à la violence. J’ai croqué des scènes en pensant à Goya dénonçant les horreurs de la guerre».

A son retour Jean Juillac reprend son métier d’instituteur puis rejoint en 1964 la troupe du «Grenier de Toulouse» où il exercera ses talents de poète, comédien, scénographe, créateur de décors. Il porte encore aujourd’hui le poids de cette guerre : «Le torse éclaté par le bazooka, le tireur tombe... plus rien ne bouge. Plus rien jamais ne bougera ni là ni dans la mémoire».

La Dépêche du Midi

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http://www.newspress.fr/Communique_FR_275184_3793.aspx

Guerre d’Algérie :

Vérité pour Maurice Audin

Ce jeune mathématicien communiste avait été enlevé, torturé et assassiné par les parachutistes à Alger en juin 1957. Depuis cette date, aucune enquête n'a été menée pour connaître les circonstances exactes de cet assassinat et son auteur. 

Les lois d'amnistie l'empêchent, les archives du ministère de la Défense ont été «nettoyées» et les archives du général Aussaresses qui vient de mourir, chef des parachutistes et défenseur public de la torture, ne sont toujours pas publiques. Ce silence complice a duré jusqu'à la découverte en 2012 d'un manuscrit du colonel Godard, désignant Gérard Garcet comme l'auteur du crime. Toujours vivant, le parachutiste Garcet se tait...

« L'honneur de ce gouvernement » ? 

Aujourd'hui l'affaire rebondit avec une question écrite du député Front de gauche François Assensi qui demande que « soient évaluées les responsabilités des dirigeants politiques de l'époque » et que soit reconnu ce « crime d'État ». La réponse du ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian donne un certain espoir puisqu'il a pris l'engagement de « faire tout ce qui est en son pouvoir : ce serait l'honneur de ce gouvernement de contribuer à l'établissement de la vérité »...

Chiche ! Surtout quand on se rappelle que cette « sale guerre » coloniale qui a duré de 1954 à 1962, et dans laquelle ont été engagés des dizaines de milliers de soldats du contingent, a été initiée et largement dirigée par la SFIO et ses alliés de l'époque (Guy Mollet, Robert Lacoste, Francois Mitterand, etc.). Sans oublier le vote scandaleux des « pouvoirs spéciaux » à Guy Mollet par les députés du PCF le 12 mars 1956, vote qui va permettre l'envoie de 450 000 soldats en Algérie, d'étendre la répression avec son lot de tortures et de massacres.

Il faudra attendre plusieurs mois pour voir le PCF s'opposer frontalement à cette guerre en exigeant de vraies négociations, tout en continuant à s'opposer au mot d'ordre d'indépendance et à exclure ses militants engagés dans le soutien pratique au FLN...

 

 

 


 

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