France 2 au cœur de la guerre d'Algérie : dans le cadre du 50e anniversaire du Cessez-le-feu du 19 mars 1962 diffusion de : "La Tragédie Algérienne" et "La Déchirure-guerre d'Algérie 54/62"

 

Photo : © ECLAIR MONDIAL/SIPA

France 2 diffusera d'ici mars 2012 une série baptisée La Tragédie algérienne, qui racontera la guerre d'Algérie (1954-1962), à travers des images d'archives colorisées.

Ces quatre documentaires de 52 minutes sont réalisés par Patrick Rotman, déjà auteur de plusieurs documents dont un, L'ennemi intime, sur le même sujet, a été adapté en fiction.

La programmation coïncide avec le cinquantenaire de la fin de la guerre et l'indépendance de l'ancienne colonie française. La série se place dans la lignée d'Apocalypse, la 2e Guerre mondiale, films diffusés avec succès en 2009 sur la Deux.

France 2 : David Pujadas présentera une soirée sur la guerre d'Algérie en mars

En mars, 50 ans après la fin de la guerre d'Algérie, la chaîne proposera une soirée exceptionnelle avec la diffusion d'un documentaire suivi d'un débat.

Début mars, à l'occasion de la commémoration des accords d'Evian (18 mars 1962), mettant fin à la guerre d'Algérie il y a 50 ans, France 2 proposera une soirée exceptionnelle.

Le prime time sera composé de la diffusion d'un film documentaire en deux parties, La Déchirure-guerre d'Algérie 54/62, suivi d'un débat présenté par David Pujadas.

Ce documentaire (2x56 min), produit par Patricia Boutinard-Rouelle, ex-directrice des documentaires de la chaîne passée à la production (Nilaya), et signé par Benjamin Stora et Gabriel Le Bonin, illustre la politique des documentaires-événements suivie par France Télévisions depuis quelques années.

"Nous avons recupéré des archives exceptionnelles de l'armée classées jusqu'ici spécial défense, explique cette dernière. Nous avons également récupéré des images d'amateurs venues du côté algérien, pour donner le contre-champ nécessaire.

Cinquante ans après, c'est le moment de l'apaisement. Il est temps de questionner l'Histoire sur ce sujet douloureux. Nous voulions confronter les mémoires sans manichéisme sur ce qu'on peut appeler une double guerre civile», continue Patricia Boutinard-Rouelle.