«Toussaint rouge» en Algérie
Mais en 2013, avec la montée du racisme,
de la xénophobie, de l'islamophobie,
il est faux de dire
(comme vous l'entendrez dans cette vidéo)
que les passions sont apaisées,
que la guerre d'Algérie est rentrée
dans les livres d'Histoire
Les historiens n'ont pas encore écrit
"L'Histoire de la guerre d'Algérie"
Arrestation d'Algériens dans les Aurès le 3 novembre 1954. AFP
Le 1er novembre 1954, en Algérie, des indépendantistes commettent plusieurs dizaines d'attentats, dont certains meurtriers. C'est la «Toussaint rouge».
Ces événements surviennent dans une Algérie française découpée en plusieurs départements mais profondément divisée entre :
– 8 millions de musulmans qui ont un statut d'indigène et relèvent du droit coranique coutumier,
– près d'un million de citoyens français : immigrants de la métropole et du bassin méditerranéen, juifs locaux naturalisés en 1870, musulmans en très petit nombre ayant renoncé à leur statut coranique.
De très grands écarts de niveau de vie et d'éducation séparent les deux communautés (au recensement de 1948, un musulman sur dix seulement déclare savoir parler le français, soit une proportion bien inférieure à celle que l'on observe en 2000). Les clivages sociaux sont entretenus et aggravés par l'opposition constante, des Européens et assimilés, à toute concession politique à la majorité musulmane. Malgré cela, les indépendantistes, surnommés «fellagha» (coupeurs de route ou bandits de grand chemin), sont encore très minoritaires et sans soutien consistant dans la population musulmane.
Pour voir la suite du débat cliquez sur le lien ci-dessous :
http://www.youtube.com/watch?v=cpBwMp1hE9k&list=PLc-LEiWC8kQRnLpjsuM3R6F5y7tvXaBKh&index=12