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anniversaire de l’attaque du train blindé

Une cérémonie émouvante à Digoin 

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Au premier plan, les trois rescapés : Maurice Achaintre, Marcel Perrut et Lucien Papillon.   Photo L. P. (CLP)

Organisée par le comité de liaison des associations patriotiques, la cérémonie était simple mais empreinte d’émotion pour l’ensemble des participants, et plus particulièrement pour les 3 rescapés de cette bataille du 22 août 44 : Maurice Achaintre, Marcel Perrut et Lucien Papillon, dont le président salua la présence, après avoir rendu hommage aux 29 camarades du Charolais fusillés alors qu’ils avaient pour mission de libérer l’un des derniers trains de prisonniers en route pour Dachau. Après rappel des noms des 11 partisans digoinais, une gerbe fut déposée et une minute de silence observée.

« Le rôle des anciens combattants est le devoir de mémoire, souligna, le président. N’oublions pas qu’il en aura fallu des sacrifices de résistants pour que nous soyons, avec le concours des armées alliées, libérés de ce régime nazi. »

Le mot de la fin revint à Maxime Castagna, maire qui dira combien il reste lui aussi attaché à ce devoir de mémoire, avant de remercier l’ensemble des participants ainsi que les trois rescapés auxquels il joindra Lucien Devillard, qui fut l’un des fervents défenseurs de la mémoire.

Après recueillement sur les sépultures, une délégation digoinaise s’est rendue à Paray-le-Monial, sur les lieux mêmes de la tragédie.

Liliane Portrat (CLP du J.S.L).

LA TRAGEDIE 

Le 22 août 1944 est une journée sanglante pour le maquis de Saint-Julien-de-Civry.

L’attaque d’un train de déportés en gare de Paray-le-Monial tourne à la catastrophe.

Les gars du maquis de Saint-Julien-de-Civry apprennent sitdriverqu'un train de déportés, en provenance de Clermont-Ferrand, doit passer en gare, via Paray-le-Monial, pour se rendre à destination des camps en Allemagne.

Très tôt le matin, confiants, ils investissent les abords de la gare et ouvrent le feu sur les soldats allemands.

Mais probablement mal renseignés, ils se heurtent au train blindé fortement armé, la présence inattendue d’un train rempli de SS met le maquis dans une situation délicate.

Quand les FFI parviennent à se retirer ils laissent 30 des leurs aux mains des Allemands.

28 jeunes résistants âgés de 18 à 32 ans seront massacrés et 2 autres déportés (les plus jeunes). De plus, un civil est tué et 3 maisons brûlées.

 

  

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