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A la fin du discours du Général de Gaulle " Le Chant du Départ " chanté par Mireille Mathieu. " Le Chant du Départ " de la Résistance Française avec l'aide des Alliés de la France, qui conduira à la Liberté et à la Victoire... C'est-à-dire à la CAPITULATION TOTALE ET SANS CONDITIONS de l'Allemagne Nazie...
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Il y a 70 ans, le Général de Gaulle lançait son appel à la Résistance. Celle-ci va naître, dès les premières heures, isolée et désordonnée. Avant même que l’armistice ne soit signé, les premiers refus de cesser la lutte se manifestent le 17 juin 1940, date de la demande officielle d’armistice du gouvernement français.
 

 L’appel du Général de Gaulle va être fédérateur à plusieurs titres. Il est une voix politique qui émerge face aux positions du gouvernement français et qui sera progressivement reconnue par l’ensemble des Alliés.

 Il est fédérateur, puisque des milliers de compatriotes vont rejoindre les rangs des « Français Libres » de Londres et que, progressivement, les territoires de l’Empire vont se rallier à eux.

Il est aussi le point de départ d’un combat impitoyable mais vital, qui coûta la vie de milliers de Français et de Françaises, celui de l’unification progressive, militaire puis civile et politique, de la Résistance contre les nazis. Unification qui prend corps, en mai 1943, quand les « Français Libres », les mouvements de résistance intérieure, les syndicats et les partis politiques constituent le Conseil National de la Résistance, dont le premier président fut Jean MOULIN, héros de l’opposition à l’occupant nazi et figure emblématique de la Résistance française (Voir l'article où nous lui rendons hommage).

  Cet anniversaire est donc celui de l’Appel et de la Résistance française au nazisme, mais aussi celui de toutes les résistances à toutes les formes de totalitarisme. C’est aussi celui de la République exemplaire du Conseil National de la Résistance qui fut restaurée à l’issue de cette lutte.

 

 

L'Appel du 18 juin 1940

 du Général de Gaulle prononcé à la radio de Londres

 

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 " Les chefs qui, depuis de nombreuses années, sont à la tête des armées françaises, ont formé un gouvernement.

Ce gouvernement, alléguant la défaite de nos armées, s'est mis en rapport avec l'ennemi pour cesser le combat.

 

Certes, nous avons été, nous sommes, submergés par la force mécanique, terrestre et aérienne, de l'ennemi.

Infiniment plus que leur nombre, ce sont les chars, les avions, la tactique des Allemands qui nous font reculer. Ce sont les chars, les avions, la tactique des Allemands qui ont surpris nos chefs au point de les amener là où ils en sont aujourd'hui.

 

Mais le dernier mot est-il dit ? L'espérance doit-elle disparaître ? La défaite est-elle définitive ? Non !

Croyez-moi, moi qui vous parle en connaissance de cause et vous dis que rien n'est perdu pour la France. Les mêmes moyens qui nous ont vaincus peuvent faire venir un jour la victoire.

 

Car la France n'est pas seule ! Elle n'est pas seule ! Elle n'est pas seule ! Elle a un vaste Empire derrière elle. Elle peut faire bloc avec l'Empire britannique qui tient la mer et continue la lutte. Elle peut, comme l'Angleterre, utiliser sans limites l'immense industrie des Etats-Unis.

Cette guerre n'est pas limitée au territoire malheureux de notre pays. Cette guerre n'est pas tranchée par la bataille de France. Cette guerre est une guerre mondiale.

Toutes les fautes, tous les retards, toutes les souffrances, n'empêchent pas qu'il y a, dans l'univers, tous les moyens nécessaires pour écraser un jour nos ennemis.

Foudroyés aujourd'hui par la force mécanique, nous pourrons vaincre dans l'avenir par une force mécanique supérieure. Le destin du monde est là.

Moi, Général de Gaulle, actuellement à Londres, j'invite les officiers et les soldats français qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s'y trouver, avec leurs armes ou sans leurs armes, j'invite les ingénieurs et les ouvriers spécialistes des industries d'armement qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s'y trouver, à se mettre en rapport avec moi.

Quoi qu'il arrive, la flamme de la résistance française ne doit pas s'éteindre et ne s'éteindra pas ".

 

 

 

Les photos ont été prises par Jean-Jacques VADOT

correspondant du Journal de Saône-et-Loire

 

 

 

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