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Génelard (Saône-et-Loire)

Le Comité FNACA a fêté ses 50 ans

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Jean Laupin a rappelé que « le temps qui passe, n’efface pas les souvenirs ». Photos A. J. (CLP)

genelard2.jpgPour le 50e anniversaire du comité de Génelard de la FNACA (Fédération nationale des anciens combattants en Algérie, Maroc et Tunisie), les membres ont organisé un après-midi très spécial placé sous le signe de la rétrospective.

Les adhérents de Génelard et leur épouse, les présidents et responsables du secteur 5 (Génelard, Palinges, Ciry, Toulon, Perrecy, Sanvignes), les présidents de Martigny et Saint-Bonnet-de-Joux, sans oublier le maire, en tout 80 personnes, ont fait le déplacement pour cet anniversaire qu’ils devaient fêter dignement. Après un mot d’accueil et de remerciement du président Jean Laupin, Jacques Lauprêtre et Hubert Petit ont retracé les 50 ans d’histoire du comité, depuis sa création le 9 avril 1964 par « une bande de copains », en passant par les différents bureaux et les nombreuses manifestations, jusqu’aux anecdotes, qui ont fait sourire l’assemblée.

Marcel Ducroux, l’un des fondateurs du comité, a tenu à témoigner à ses camarades, avec beaucoup d’émotion, « son amitié qui perdure avec les années » et a rappelé que « si on perdait beaucoup de choses en 50 ans, on ne perdait pas ses illusions, ni ses convictions ».

Une rétrospective en images

Après une minute de silence observée à la mémoire des disparus, la visite pouvait commencer. Les membres du bureau du comité de Génelard ont travaillé des semaines durant pour réaliser des dizaines de panneaux avec photos et coupures de presse d’époque, des centaines de souvenirs pour raviver les mémoires, sourire, s’émouvoir, mais surtout, pour ne jamais oublier.

Et comme le veut la coutume d’un anniversaire digne de ce nom, toute l’assemblée a partagé un verre de l’amitié et une part de gâteau.

 

Côte-d'Or - Les anciens combattants inquiets

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Jean-Louis Nageotte, le président de l’Union départementale des associations de combattants de la Côte-d’Or. Photo LBP

Rythmées par les difficultés financières, les associations d’anciens combattants restent pourtant précieuses pour transmettre.

L’Union départementale des associations de combattants de la Côte-d’Or (UDAC), qui regroupe pratiquement toutes les organisations du département, tenait son assemblée générale, hier à l’Hôtel du département, à Dijon.

L’occasion pour Jean-Louis Nageotte, son président, de répéter les craintes qui animent depuis quelques années les associations d’anciens combattants.

Des difficultés financières

« L’office national des anciens combattants et victimes de guerre a des difficultés financières et voit ses crédits se réduire », explique Jean-Louis Nageotte. « On a donc du mal à savoir vers quoi nous allons. »

Pourtant, en cette année de commémoration de la Première Guerre mondiale – « Je trouve tout de même bizarre de célébrer le début d’une guerre »­ –, plus que jamais, les anciens combattants ont leur rôle à jouer.

Transmettre la mémoire

« Nous faisons beaucoup d’interventions dans les écoles, et on remarque que les jeunes n’imaginent pas ce qu’était la guerre à notre époque », explique Jean-Louis Nageotte, ancien conscrit de la guerre d’Algérie. « Quand on leur dit que tous les jeunes pouvaient faire la guerre, cela les étonne. » D’autant plus aujourd’hui, alors que la France n’a plus que des militaires de carrière. « Il ne faut pas oublier qu’en Algérie, en 39-45, ce sont des jeunes qui n’avaient rien demandé qu’on envoyait au front. »

Alors les anciens combattants se voient aujourd’hui comme « utiles pour transmettre cette mémoire. Car très souvent, les guerres sont exploitées… On célèbre la guerre 14-18 qui était une boucherie sans nom, une guerre où on a envoyé des jeunes hommes à l’abattoir. »

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Tag(s) : #Associations
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