De la gouvernance passée, les anciens partisans de l’Empire colonial ont pu obtenir l’inscription, sans le moindre contrôle, de 4.000 noms de civils sur le mémorial national de la guerre d’Algérie, ainsi assimilés, de fait, à des Morts pour la France. Mais parmi ces noms rajoutés certains ne sont-ils pas morts pour l’OAS et contre la République française ?
Ainsi le Mémorial national a été détourné, dénaturé, falsifié. C’est pourquoi l'un de nos voeux est qu'en 2014 il retrouve sa vocation initiale et que n'y figurent que les noms des militaires appelés, rappelés, engagés et supplétifs morts pour la France, ainsi que les représentants des forces de l’ordre (rendus pour certains d’entre eux attributaires de la qualité de Mort pour la France à titre militaire).
Un autre voeu aussi est la suppression de la date de commémoration du 5 décembre qui n’a aucune portée historique. Elle est toujours là et n’a pas lieu d’être, vu comment elle est commémorée dans les communes, de façon de plus en plus discrète. Ce fut une grande joie lorsqu’une majorité parlementaire reconnaissait que le 19 mars était devenue une date officielle… mais quelle grande déception lorsque nous avons appris que la date du 5 décembre n’était pas abrogée… Décision d’autant plus incompréhensible que François Hollande, à la fin de l’année 2011, alors candidat à l’élection présidentielle avait répondu à un questionnaire de la FNACA en ces termes, je cite :
« Le 19 mars est incontestablement la date la plus significative pour les anciens combattants de la guerre d’Algérie. C’est à cette date que les élus socialistes ont toujours été présents devant les monuments aux Morts communaux. Comme vous le savez, je me suis, à l’inverse, opposé au choix de la date du 5 décembre comme « Journée nationale d’hommage aux Morts pour la France des combattants d’Afrique du nord »
En attendant il nous faut continuer courageusement le combat commencé il y a plus d’un demi-siècle… Nous le devons pour tous nos copains qui sont revenus dans leur pays la France "sans valise mais dans un cercueil"… Pour eux pas de cérémonies grandioses aux Invalides avec la présence du chef de l’Etat, non, tout se passait en catimini, dans la plus grande discrétion, dans la plupart des cas, c’était le maire accompagné de deux gendarmes qui venaient annoncer à leur famille la disparition d’un fils, d’un époux ou d’un frère.
Voici un très beau message d’un adhérent FNACA du Pays Royannais en Charente-Maritime :
Souvenir Mémoire
des victimes directes
et indirectes
A TOI, MON AMI, MON CAMARADE,
MORT POUR LA FRANCE EN 1956.
Il y a plus de 50 ans, chaque jour que dura la guerre d’Algérie, 10 jeunes Français donnaient leur vie à leur patrie (chaque jour pendant 2920 jours).
Toi, mon ami, mobilisé pourrait-on dire, tu avais laissé ton métier, ta jeune femme, ton enfant à naître, et tu étais parti loin de chez toi, pour t’a-t-on dit, défendre les intérêts de ta patrie. Comme ton père en 1914, tu ne t’es pas posé de questions : la patrie t’appelait et tu as répondu “présent”. Un jour, lors d’un accrochage comme on disait, tu fus mortellement blessé. Tes copains t’ont rendu hommage dans le bled, avant que ton corps soit rapatrié en France, aux frais de ta famille. Ta sépulture dans ton petit village a rassemblé des voisins et des amis : pas de militaires pour te rendre l’honneur dû, pas de discours officiels ; seuls tes parents, ta jeune épouse et ton jeune enfant qui ne comprenait pas qu’il ne connaîtrait jamais son papa.
Aujourd’hui, deux militaires sont décédés eux aussi loin de la France, au cours d’une mission décidée par l’Etat français. Ils n’étaient pas mobilisés, mais engagés volontaires dans ce noble métier des armes au service de la nation française. A juste titre, en raison de cet engagement, honneurs leur ont été rendus, en présence de leurs familles, par les plus hautes autorités militaires et civiles.
J’imagine que dans ta tombe tu te remues, et que tu réclames une reconnaissance officielle de ton sacrifice. Non, tu ne réclames pas la Légion d’honneur à titre posthume, tu souhaites seulement que le 19 mars de chaque année, un hommage et des honneurs soient rendus dans la cour des Invalides, à toi et tes frères d’armes, les 30000 morts pour la France entre 1952 et 1962, par les plus hautes autorités militaires et civiles, en présence d’invités (frères, sœurs et enfants de soldats du contingent morts pour la France au cours de la guerre d’Algérie et des combats au Maroc et en Tunisie).
Puisse ton vœu posthume être exaucé en 2014 !
Albert Gendronneau
17640 Vaux-sur-Mer
Un autre voeu 2014 :
LA LOI DOIT ETRE RESPECTEE PARTOUT ET PAR TOUS
Le 19 mars 2013 des maires, principalement du sud de la France sont entrés en rebellion et dans l’illégalité en mettant en berne le drapeau de notre pays… Le summum de l’ignominie a été atteint à Nice où notre hymne national « La Marseillaise » a été sifflé. Alors pour faire taire ces extrémistes nous devons demander à M. le Ministre de l’Intérieur quelles sanctions exemplaires il compte appliquer à l’encontre de ces élus du peuple qui n’ont pas respecté les consignes de son Ministère et ont été, de surcroît les instigateurs et les organisateurs d’une entrave à l’ordre public. Ces maires se plaçant, sans vergogne, au-dessus de la Loi de la République, dont le devoir devrait être de montrer l’exemple appellent au contraire à la désobéissance civique. Alors l'Etat doit réagir afin que le 19 mars 2014 de tels actes d'héshonorant la République ne se reproduisent pas.
"Chers amis je vous donne rendez-vous en 2014 pour de nouvelles aventures sur ce blog" Michel Dandelot