Paris, 19 février 2011 [12 h 10].
Que MM. Thiodet et Mora acceptent difficilement l’arrêt rendu mercredi (16 février) par la Cour d’appel de Paris peut, de leur point de vue, se concevoir.
Mais que cherche Marc Mora en continuant, en dépit de risques dont il n’ignore plus la réalité, à utiliser son site Internet ("NotreJournal") comme une machine à insulter, à injurier, à diffamer ?
Pourquoi, dans un article qu’il consacre ce 19 février à une formation d’extrême droite (http://notrejournal.info/MNR-un-resultat-sur-la-Mosquee-de), écrit-il : « Alors que NJ et ses lecteurs prennent des baffes par d’indélicats et nauséabonds personnages, le M.N.R. obtient un résultat partiel dans ses actions !! » ? Qui vise-t-il dans ce propos : le procureur de la République et les juges de Créteil, les magistrats de la 7ème chambre de la Cour d’appel de Paris ?
Pourquoi, le 17 février, au lendemain même de l’audience de délibéré, s’adressait-il à ses lecteurs en ces termes : « Traitez d’ordures ceux qui nous attaquent, mais ne citez jamais leurs noms ! » (cf. http://notrejournal.info/NotreJournal-MORA-THIODET-0-1) ? Les poussait-il à s’exposer à leur tour à la mise en œuvre de procédures de même nature que celle engagée fin 2008 à sa propre encontre ainsi qu’à celle de M. Jean-Claude Thiodet ? L’hypothèse peut en être émise, mais les amis de NotreJournal seront-ils assez téméraires pour suivre M. Mora dans cette voie et, dans le même temps, répondre à son appel à la solidarité pécuniaire, c’est-à-dire au partage des conséquences d’infractions à la loi pénale dans la commission desquelles leur responsabilité n’est d’aucune manière en jeu ?
L’on ne saurait trop recommander à M. Mora de démontrer désormais qu’il a bien compris le sens des poursuites et de la condamnation dont il a été l’objet. À cet égard, on attend de lui qu’il confirme, dans les colonnes de son journal, les propos qu’il a tenus, le 12 janvier, face au président de la 17ème chambre de la Cour d’appel de Paris, M. Alain Verleene : oui, le commissaire central d’Alger Roger Gavoury appliquait à son poste les directives d’un Gouvernement légitime ; oui, dès lors, la stèle élevée à la gloire des assassins de ce serviteur de l’État républicain dans le cimetière de Marignane représentait une faute puisqu’elle faisait offense à ses descendants.
Jean-François Gavoury