Panique à l'Elysée et à la MIR : tout est bon pour attirer les "bons" harkis à Paris le 25 septembre

En ce moment se déroule ce qui est appelé « La longue marche des harkis et des pieds-noirs pour la reconnaissance".

Cette marche a démarré à Montpellier le 22 août 2011 et elle arrivera à Paris dimanche 25 septembre 2011.

Mais parmi les nombreuses étapes, il y en a une qui nous interpelle, en effet, samedi 24 septembre 2011, à 16h45, les marcheurs se rendront au cimetière de Bourg-la-Reine, pour se recueillir sur la tombe de Jean Bastien-Thiry.

Ces harkis là, comme ces pieds-noirs là, sont donc des nostalgiques de l’Algérie française et de l’OAS, car Jean Bastien-Thiry n’est autre que l’un des responsables de l’organisation terroriste et criminelle, qui a tenté d’assassiner le général de Gaulle, au Petit-Clamart et pour cette raison il a été condamné et fusillé au fort d’Ivry le 11 mars 1963.

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Mais il y a de nombreux autres Harkis et de nombreux autres Pieds-Noirs qui ne participent pas à cette « longue marche », il y a, par exemple l’Association « Harkis et Droits de l’Homme » dont la présidente Mme Besnaci-Lancou a déclaré :

"La colonisation est une entreprise indéfendable estimant que "vouloir dominer une population, même au nom d’un projet "civilisateur" est contraire à toute idée de droit de l’homme" et que "les harkis, à leurs corps défendant, sont les produits de l’histoire coloniale".

Concernant la longue marche voici donc un article de l’Association « Harkis et Droits de l’Homme » :

 

http://www.harki.net/article.php?id=584

Les manipulations vont bon train :

Panique à l'Elysée et à la MIR :

tout est bon pour attirer

les "bons" harkis à Paris le 25 septembre

Alors que le dimanche 25 septembre approche à grands pas, qu'il semble acquis que le président de la République assistera à la cérémonie organisée à Paris, il apparaît que:

- Nombre de médailles seraient remises à d'anciens harkis par le Président ;

- Nombre de facilités seraient données pour faire venir à Paris les anciens harkis et leurs familles habitant la Province (billets de train, mise à disposition de cars, toutes ces informations étant relayées et portées par des associations complaisantes) ;

Tout ce contexte (organisation de transports, remises de médailles,..), n'est pas sans rappeler le bon temps des années 1970 où les cars servaient à emmener les harkis voter, où les médailles  flattaient et calmaient les ressentiments.

Il apparaît que seuls les "bons" harkis seront invités : les invitations seront nominatives et l'entrée sera sévèrement filtrée. De quoi a-t-on peur ?

Tout ceci pour quoi ? Alors qu'il semble que le président de la République ne s'exprimera pas publiquement (en arguant d'un contexte électoral sénatorial !! ?),  et donc qu'il persistera à ne pas tenir son engagement du 31 mars 2007 (reconnaître, s'il était élu, "la responsabilité de la France dans l'abandon et le massacre des harkis en 1962, afin que l'oubli ne les abandonne pas une nouvelle fois"). La République restera indécente et salie, les anciens harkis repartiront avec un maigre lot de consolation (qui une médaille, qui un voyage à Paris, qui des petits fours) qui n'est destiné qu'à les  endormir et à les manipuler. 

Cette péripétie n'entamera pas la détermination de tous ceux qui demandent le respect de l'engagement du président de la République, en date du 31 mars 2007.