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GENELARD
Débat. L’Union fédérale des anciens combattants (Ufac) en assemblée.
Suite à la décision prise par la municipalité de ne plus commémorer l’appel du 18 juin et la fin de la guerre d’Algérie, le 5 décembre, Guy Langumier, quitte l’association.
Suite à une réunion entre Jean Laupin, président de la Fnaca, Jacques Lauprétre, délégué de la commission devoir de mémoire au sein de l’Oma et le maire, Jean François Jaunet, rencontre dont notre journal s’était fait l’écho, la décision de ne plus commémorer l’appel du général De Gaulle (18 juin) et la fin de la guerre d’Algérie (5 décembre) n’avait pas manqué de faire réagir plusieurs anciens combattants.
Vendredi soir, suite à cette décision, l’Union fédérale des anciens combattants tenait une assemblée générale extraordinaire, en présence de la majorité des membres ainsi que de Jean François Jaunet.
Au cours des débats, le président de l’Ufac, Guy Langumier, rappelait l’historique de cette suppression des commémorations du 18 juin et du 5 décembre, prise selon lui, arbitrairement.
De son côté Jean-François Jaunet arguait le fait que les commémorations à Génelard sont trop nombreuses, et que le but de cette rencontre ayant débouché sur ces suppressions, visait à trouver une certaine osmose avec les autres communes.
Chacun restant sur ses positions, Guy Langumier qui assurait la présidence, mais également le secrétariat, la trésorerie et le poste de porte-drapeau de l’Ufac, décidait de quitter l’association, qui par la force des choses sera mise en sommeil dans les prochains jours, aucun candidat n’ayant solliciter de reprendre le flambeau.
Après le comité de liaison, une autre association d’anciens combattants disparaît du paysage associatif génelardais, sachant qu’aujourd’hui les sections de l’Arac et des PG sont orphelines, puisqu‘elles étaient sous une sorte de tutelle de l’Ufac. Affaire à suivre.
Jean-Michel Carré (CLP)