Né à Sète le 22 octobre 1921, fils d'une mère napolitaine, Georges Brassens est très vite fasciné par ses idoles que sont Charles Trenet, Vincent Scotto et Ray Ventura.
En 1943, il est envoyé en Allemagne au STO (Service du Travail Obligatoire). Mais cela va à l'encontre de ses idées et il profite d'un week-end de libre pour déserter et se réfugier à Paris, au fond de l'Impasse Florimont, chez son amie Jeanne.
A partir de ce moment-là, Georges écrit des poèmes. Patachou, qui possède un cabaret, le pousse alors à interpréter ses propres textes sur scène. Pas habitué et quelque peu timide, Georges accepte néanmoins. Le public est ébloui par sa verve littéraire.
Pour la première fois dans l'histoire de la chanson francophone, un homme ose dire tout haut ce que tout le monde pense tout bas.
Plusieurs de ses chansons sont censurées. On pense notamment au "Gorille", chanson décriant la peine de mort encore en vigueur en France en 1954. Il est vrai que son anticonformisme, son esprit de révolte ne laisse personne indifférent. Il y a ceux qui aiment Brassens et ceux qui le détestent.
Georges Brassens écrit près de 200 chansons. Les plus célèbres sont "Les copains d'abord", "La cane de Jeanne", "Les amoureux des bancs publics", "Mourir pour des idées".
Il monte une dernière fois sur scène en 1976 à Bobino, avant de se retirer.
Atteint d'un cancer et d'une infection rénale récurrente, Georges Brassens meurt à Saint-Gély-du-Fesc le 29 octobre 1981. Il repose au cimetière du Py à Sète.
Lui qui craignait la mort comme la peste a été emporté à l'âge de 60 ans par la faucheuse. Peut-être que Tonton Georges nous observe depuis son pin parasol…
Notre Blog est visité partout en France, de l’autre côté de la Méditerranée (de Kabylie, par exemple) et même très loin jusqu’au Québec d’où Pierrot Rochette de Montréal nous a envoyé une vidéo inconnue en France pour une chanson prise parmi des milliers d'autres dont il est l'auteur.
Ici cliquez sur la photo et suivez les indications vous trouverez la vidéo sur votre page d'accueil :
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