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Boyer et Mancey (Bourgogne)

Deux cérémonies pour les morts

 en Afrique du Nord

Dépôt de gerbe au monument aux morts de Boyer par le maire, le président cantonal de la FNACA et le président des Anciens combattants de Boyer. Photos S. P. (CLP)

Comme il en est dans presque toutes les communes de France, la FNACA et son comité cantonal procèdent, avec les municipalités, à la mise en place de lieux de mémoire en souvenirC des militaires et jeunes appelés qui ont payé de leur vie, entre 1952 et 1962, le règlement des conflits en Afrique du Nord.

Dans le canton de Sennecey, après Beaumont et Saint-Cyr (notre édition du 21 mars), Mancey et Boyer ont inscrit ces faits de guerre dans la pierre de leurs monuments aux morts afin que les populations et leurs descendances se souviennent.

Les plaques apposées ont été inaugurées samedi 12 mai, en matinée, par les maires (Christine Bourjon et Jean-Paul Bontemps) et le président cantonal de la FNACA, Paul Vincent, accompagné du vice-président départemental, André Montangerand, entourés d’une très importante délégation FNACA et de nombreux porte-drapeaux.

Les élus des villages, le sénateur Jean-Paul Emorine, la vice-présidente du conseil général, Cécile Untermaier, le président communautaire, Jean-Claude Bécousse, représentants de la gendarmerie et pompiers, habitants… participaient aux cérémonies, sonneries et hymne national étant interprétés par l’Union musicale de Saint-Gengoux-le-National. Dans leurs interventions respectives, les maires et personnalités présentes ont souligné le devoir de mémoire et appelé à la paix dans le monde.

 Manlay

Le square du 19-Mars-1962 inauguré

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Le square du 19-Mars-1962 est la quatrième place du canton à porter ce nom

 (Photos Elisabeth Berthier-Bizouard)  

Le village vient de vivre un moment de vive émotion lors de l’inauguration du 80e site de mémoire de Côte-d’Or, baptisé square du 19-Mars-1962.

De très nombreuses personnes et personnalités sont venues de toute la Côte-d’Or assister, aux côtés du comité local de la FNACA et de la municipalité manlaytaise, à l’inauguration du square du 19-Mars-1962.

L’occasion pour l’assemblée et les habitants de la commune de se replonger dans une période sombre de l’histoire de la France et de se souvenir, avec solennité, de tous ces appelés qui sont partis loin de leurs familles, dans une contrée inconnue, l’Afrique du Nord.

À Manlay, ils étaient huit à partir pour l’Algérie. Aujourd’hui, toutes les personnes réunies ont fait part de leur gratitude et de leur émotion envers tous ces hommes qui sont partis pour une opération de maintien de l’ordre (plus précisément une guerre qui ne disait pas nom) en donnant le nom du 19-Mars-1962 à un lieu comme c’est le cas dans plus de 4000 autres communes de France, une façon de marquer leur reconnaissance envers ce passé historique.

Un grand attachement pour cette date

À Manlay, l’heure est donc à la mémoire. Un million et demi de jeunes ont participé à ce conflit auquel personne ne voulait donner le nom de guerre et qui a impliqué la population civile.

Nombreuses ont été les personnes à souffrir dans leur chair de ce conflit et qui ont vu leur vie brisée, revenant malades ou handicapées, et surtout traumatisées.

Mais l’inauguration du square illustre également un grand attachement à la date du cessez-le-feu du 19 mars 1962. Qu’ils soient élus ou représentants de la FNACA, tous ont souhaité, à l’unanimité, que cette date apparaisse sur le calendrier, au même titre que les 8 mai et 11 novembre et qu’elle officialise enfin la fin de la guerre d’Algérie. Même si, cinquante ans après, les plaies ne sont toujours pas refermées, le 19 mars symbolise toujours aussi vivement un jour de soulagement pour les appelés, les familles, la nation, la fin de huit années d’une guerre cruelle et inutile qui a divisé les hommes.

Manlay, commune martyre qui a complètement brûlé pendant la Seconde Guerre mondiale, devient donc un lieu de mémoire par excellence, un lieu d’étapes qui invite au recueillement et surtout à ne jamais oublier.

  La FNACA de Saône-et-Loire maintient

 ses effectifs

  

Une centaine de personnes ont assisté à l’assemblée générale. Photo D. C. (CLP)

 

La FNACA de Saône-et-Loire s’est retrouvée à St-Rémy mardi 15 mais 2012 après-midi pour son assemblée générale.

L’organisation était confiée au comité Saint-Rémy-Lux-Sevrey, et le maire de la ville hôte, Pierre Jacob, était présent.

Les dirigeants de l’association ont fait le point sur les effectifs (345000 déclarés), lesquels se maintiennent malgré « l’érosion biologique » inévitable. Au cours de la réunion, les discours sont bien sûr revenus sur le problème de la date du 19 mars (cessez-le-feu en Algérie) qui n’est toujours pas reconnue par l’État (date officielle : 5 décembre).

Certains orateurs ont lancé de rudes charges contre ceux qui veulent maintenir «la date fantaisiste du 5 décembre» et l’association souhaite être reçue par le président Hollande le plus rapidement possible.

D’autres préoccupations étaient à l’ordre du jour notamment la demande que «soient élargies les conditions d’attributions de la carte du combattant pour 120 jours de présence en Algérie commencée avant le 2 juillet 1962».

La FNACA demande également que l’aide différentielle de solidarité en faveur des veuves les plus démunies soit portée de 900 à 954 euros.

Concernant les législatives à venir, la direction attend une «prise de position claire sur toutes ces questions» de la part des candidats.

 

 

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