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Anne Guérin-Castell du Journal Le Mediapart

 

 

Passe-passe mémoriel quai Branly (1/3)

30 Août 2010 Par Anne Guérin-Castell

 

 

  mémorial

 

Depuis le mois de mars, quarante-huit noms surnuméraires sont inscrits sur le Mémorial national de la guerre d’Algérie et des combats du Maroc et de la Tunisie situé à Paris, quai Branly. Ce monument était destiné à perpétuer le souvenir des combattants «morts pour la France» en Afrique du Nord, de 1952 à 1962. Combattants, les personnes dont le nom a été récemment rajouté ne l’étaient nullement. Ils ne sont pas davantage «morts pour la France», mais bien plutôt «contre la France», lors de la fusillade de la rue d’Isly qui eut lieu à Alger le 26 mars 1962. Victimes, certes, d’un événement dramatique, mais victimes, avant tout, de leur aveuglement et de la confiance qu’ils accordaient à l’OAS, l’organisation terroriste qui, depuis un an, multipliait les attentats meurtriers en Algérie et en France.

 

Ce billet est le premier d’une série en trois volets. Il y sera question du contexte de la fusillade de la rue d’Isly et de la décision d’inscrire ces noms sur le mémorial, décision prise par le secrétaire d’État à la Défense et aux Anciens Combattants sous la pression de certaines associations de pieds-noirs et annoncée lors de son discours du 5 décembre 2009. Le deuxième volet sera consacré à un autre événement tragique survenu onze jours avant cette fusillade, l’assassinat par l’OAS de six inspecteurs de l’Éducation nationale. Dans le dernier volet, les implications du discours prononcé par Hubert Falco seront analysées au miroir de cet assassinat.

 

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À proximité de la tour Eiffel et du musée des Arts premiers, trois colonnes aux couleurs du drapeau français sont dressées sur la promenade piétonne du quai Branly. Elles font partie du «Mémorial national de la guerre d’Algérie et des combats du Maroc et de la Tunisie». Ce monument aux morts contemporain, dû à Gérard Collin-Thiébaut, inauguré par Jacques Chirac le 5 décembre 2002, utilise des techniques numériques sophistiquées pour faire défiler de façon continue, en bleu, sur la colonne de gauche, les noms, classés par année et par ordre alphabétique, des soldats et harkis «morts pour la France» entre 1954 et 1962 en Algérie et entre 1952 et 1956 au Maroc et en Tunisie, ainsi que leur prénom et leur âge au moment de leur mort ; en blanc, sur la colonne du milieu, des messages relatifs à la guerre d’Algérie et un texte précisant le nombre d’appelés, rappelés, militaires de carrière, engagés et supplétifs ayant servi dans ces trois pays pendant ces périodes, tandis qu’une borne interactive permet de faire apparaître en rouge sur la colonne de droite l’un des 23 000 noms figurant sur celle de gauche (1).  Face aux colonnes, une inscription en lettres capitales gravées dans la pierre : "A la mémoire des combattants morts pour la France lors de la guerre d'Algérie et des combats du Maroc et de la Tunisie et à celle de tous les membres des forces supplétives tués après le cessez-le-feu en Algérie dont beaucoup n'ont pas été identifiés".

 

Sur un côté, et ne faisant pas partie du monument initial, une plaque a été rajoutée. On peut y lire : «La Nation associe les personnes disparues et les populations civiles victimes de massacres ou d'exactions commis durant la guerre d'Algérie et après le 19 mars 1962 en violation des accords d'Évian, ainsi que les victimes civiles des combats du Maroc et de Tunisie, à l'hommage rendu aux combattants morts pour la France en Afrique du Nord». Cette plaque a été inaugurée le 5 décembre 2006, c’est-à-dire l’année qui a suivi la loi du 23 février 2005 «portant reconnaissance de la Nation et contribution nationale en faveur des Français rapatriés», dont elle procède directement (2), et quelques mois après l’abrogation de son article 4 après une forte mobilisation de l’opinion en France et en Algérie (3).

 

L’évocation des massacres ou exactions commis après le 19 mars 1962 est caractéristique de la rhétorique propre aux associations de pieds-noirs revanchards de l’Algérie française. En fait, comme ils l’expliquent sur un de leurs sites, ils auraient souhaité qu’en outre deux dates particulières y figurent, les 26 mars 1962 à Alger et 5 juillet 1962 à Oran. Ils n’ont pas obtenu totale satisfaction ? Qu’à cela ne tienne. Poursuivant leur travail  souterrain, ils ont fini par obtenir la promesse que les noms des victimes du 26 mars 1962 figureront sur le monument même.

 

Ces victimes, comme les autres manifestants qui se trouvaient ce jour-là rue d’Isly, répondaient à un appel de l’OAS pour aller « délivrer » les habitants du quartier populaire de Bab El-Oued, bouclé depuis 3 jours à la suite d’une de ces opérations meurtrières que l’organisation ne cessait de mener depuis la signature des accords d’Evian, obéissant en cela à son chef, le général Salan, qui avait donné l’ordre « de harceler toutes les positions ennemies dans les grandes villes d’Algérie» (4). Pour Alger, cela donna : le 20 mars, 24 civils morts et 60 blessés par obus de mortier place du Gouvernement ; le 22,18 gendarmes morts et 25 blessés lors de l’attaque d’une patrouille de la gendarmerie mobile près du tunnel des Facultés ; le matin du 23, 6 jeunes appelés du contingent tués et 11 blessés, alors que deux camions militaires entraient dans Bab El-Oued. Le but de l’OAS était de faire de ce quartier une base insurrectionnelle. Un ultimatum avait été lancé, deux jours auparavant, interdisant aux forces de police et à l’armée de pénétrer à l’intérieur d’un périmètre précisément désigné (5). L’intervention immédiate de l’armée et de la police après la mort des 6 appelés entraîna des ripostes à nouveau meurtrières de l’OAS. Le quartier fut bouclé, le couvre-feu permanent déclaré. Les habitants de Bab El-Oued subirent les conséquences d’une situation créée par les têtes brûlées qui voulaient mettre le pays à feu et à sang. 

 

L’appel à manifester le 26 mars faisait partie de cette stratégie mortifère. L’absence de jugeote est probablement la caractéristique principale du peuple pied-noir. Pendant des années, ils se sont laissé bercer par l’illusion, déversée chaque jour dans la presse locale (6), que l’Algérie, leur pays, pourrait rester «française». La nature des opérations militaires dans le bled, la torture exercée par l’armée n’étaient évoquées qu’avec des euphémismes lénifiants (7). Bien peu lisaient Le Monde ou L’Express, qui d’ailleurs étaient régulièrement interdits.  Sans aucun recul devant le caractère outrancier des tracts appelant à manifester, les Algérois se rendirent en masse rue d’Isly, chantant La Marseillaise et brandissant des drapeaux tricolores. La manifestation était interdite, l’armée barrait le passage vers Bab El-Oued. Une grande tension régnait entre la foule et les militaires, jeunes pour la plupart. Parmi eux, les hommes d’un régiment de tirailleurs, en majorité d’origine algérienne, postés au débouché de la rue d’Isly. Une partie de la foule força leur barrage, les militaires furent débordés. C’est alors que, d’un balcon de la rue d’Isly où l’OAS avait installé un fusil mitrailleur, partit une rafale, immédiatement suivie d’autres provenant de points stratégiques (8). Les tirailleurs ripostèrent. L’armée française avait tiré sur une foule française. L’OAS engrangera, pour longtemps, le bénéfice de sa politique criminelle, en faisant des martyrs de ces morts qu’elle n’avait pas hésité à jouer dans son combat contre la République.

 

C’est ainsi que le 5 décembre 2009, lors de la journée nationale d’hommage aux «morts pour la France» pendant la guerre d’Algérie, Hubert Falco put annoncer (9) :

«Enfin, nous avons décidé d’inscrire sur la colonne centrale du monument national du quai Branly le nom des civils français, victimes innocentes de la guerre d’Algérie.

Les premiers noms seront ceux des femmes et des hommes tués lors de la tragédie de la rue d’Isly. Puis, nous instruirons, avec méthode, au fur et à mesure des demandes, l’inscription des noms de toutes les victimes civiles innocentes de cette guerre.»

 

À quoi correspond, dans l’histoire de la guerre d’Algérie, cette date du 5 décembre ? À rien !

Elle a été choisie par défaut ! C’était, en 2002, le seul jour où l’agenda de Jacques Chirac lui permettait d’inaugurer le mémorial du quai Branly. La voilà devenue, par décret du 26 septembre 2003, jour de commémoration officiel, en lieu et place du 19 mars, date anniversaire des accords d’Évian, dont les associations de pieds-noirs ne veulent entendre parler à aucun prix : cette date serait, selon eux, celle, doublement honteuse, de l’abdication de la France et de leur abandon par leur «mère patrie». Et cela malgré l’opposition de la plus importante association d’anciens combattants, la Fnaca (Fédération nationale des Anciens combattants d’Algérie, du Maroc et de la Tunisie), pour qui la seule date ne peut être que le jour de la signature des accords de cessez-le-feu.  Il faut rappeler, à ce propos, que le 22 janvier 2002, c’est précisément le 19 mars qui avait été adopté par l’Assemblée nationale pour cette commémoration, et cela par 278 voix contre 204. Devant cette faible majorité et le concert organisé de protestations, le gouvernement de Lionel Jospin avait fini par renoncer à présenter le texte au Sénat. Les élections approchaient…

 

Le 5 décembre se trouve ainsi être le stigmate de l’abdication de nos gouvernants face aux associations de nostalgiques de l’Algérie française et aux pro-OAS. Dix-sept mois après ce décret, la loi du 23 février 2005 est venue associer, par son article 2, les «rapatriés d'Afrique du Nord, les personnes disparues et les populations civiles victimes de massacres ou d'exactions commis durant la guerre d'Algérie et après le 19 mars 1962 en violation des accords d'Évian, ainsi que les victimes civiles des combats de Tunisie et du Maroc» à l’hommage rendu, ce jour-là, aux «morts pour la France» (10).  Quatre ans plus tard, c’est le discours du 5 décembre du secrétaire d’État à la Défense et aux Anciens Combattants…

 

Le 26 mars 2010, malgré les protestations de plusieurs associations, parmi lesquelles toutes les associations d’anciens combattants d’Afrique du Nord (11), lors d’une cérémonie officielle en présence d’un représentant du secrétariat d’État à la Défense et aux Anciens Combattants, qui constitue une sorte de deuxième inauguration du monument, la colonne centrale est dévoilée et les noms des morts de la rue d’Isly défilent en blanc sur la colonne centrale, en même temps que, tout à côté, défilent les noms de combattants «morts pour la France», dont certains sous les coups de l’OAS.

 

Les associations de pieds-noirs se réjouissent de leur double succès, les décisions ministérielles appuyant leurs efforts pour porter au premier plan mémoriel cette date du 26 mars et faire reculer d’autant l’attention qui pourrait être portée à celle de la signature des accords d’Évian. Ils invitent leurs adhérents à assister, après la cérémonie de ce 26 mars 2010, et selon une tradition établie de longue date, à une messe en l’église Saint-Nicolas du Chardonneret (12). 

 

De leur côté, un certain nombre de parlementaires ne sont pas restés inactifs face à cette décision. Des questions écrites ont été posées au Sénat comme à l’Assemblée, les unes après les autres et parfois plusieurs le même jour (13). Les réponses du secrétariat à la Défense et aux Anciens Combattants se ressemblent toutes : elles reprennent les termes utilisés par Hubert Falco dans son discours et dans ses réponses aux associations protestataires.

 

Le 7 juillet 2010, un groupe de 24 sénateurs dépose une proposition de projet de loi «fixant la destination du Mémorial national de la guerre d’Algérie et des combats du Maroc et de la Tunisie et relative à la mémoire des victimes de l’OAS», afin que le Mémorial du quai Branly retrouve sa destination première et son état initial, que la France reconnaisse les crimes de guerre commis par l’OAS ou en son nom, en Algérie comme en France, que soit protégée la mémoire de ses victimes, et enfin que soit restreint le périmètre des manifestations ayant pour objet de glorifier les auteurs d’agissements inacceptables commis par l’OAS ou en son nom (14).

 

En attendant que ce projet de loi soit mis à l’ordre du jour et discuté, les associations de pieds-noirs extrémistes continuent de crier victoire. L’une fait le lien avec «le succès» des manifestations contre le film de Rachid Bouchareb, Hors la loi. Une autre annonce qu’il leur reste encore à obtenir satisfaction sur d’autres points. Lesquels ? Jusqu’où iront-ils ? Jusqu’où nos gouvernements successifs iront-ils dans ce qu’ils leur accordent ?

 

 

(1) «… l’ensemble des afficheurs électroniques est piloté depuis un simple PC autorisé du ministère de la Défense, par un réseau de type Ethernet ou Intranet via le protocole TCP/IP ou par réseau téléphonique classique à l'aide d'un modem, ils permettent toute intervention à distance, telle que : mise à jour en direct, par addition d'informations nouvelles ou retrait d'informations erronées, de noms de soldats, de faits historiques …». Cf. Les dossiers du "Groupe de Réflexion et Production" du site académique des Arts plastiques de Rouen, d’où provient également la description du monument. 

 

(2) «La plaque alors apposée à côté de la colonne bleue du mémorial rappelle la volonté du législateur .» Réponse du secrétariat d’État à la Défense et aux Anciens Combattants à une question écrite de M. Alain Fauconnier publiée dans le JO du Sénat du 6/05/2010.

 

(3) Dans cet article 4, on pouvait lire (2e alinéa) : «Les programmes scolaires reconnaissent en particulier le rôle positif de la présence française outre-mer, notamment en Afrique du Nord…» Voir ici.

 

(4) Ce terme de «position ennemie» désignant aussi bien la police, la gendarmerie ou l’armée demeurée loyale que la population d’origine algérienne.

 

(5) «CRS, gendarmes mobiles, soldats du quadrillage, vous avez jusqu’au jeudi 22 mars, à 0 heure, pour ne plus vous occuper des quartiers délimités par la caserne Pélissier, la caserne d’Orléans, Saint-Eugène, Climat de France. Passé ce délai, vous serez considérés comme des troupes servant un pays étranger... Le cessez-le-feu de M. de Gaulle n’est pas celui de l’OAS. Pour nous, le combat commence.» Cité  par Rémi Kauffer dans « OAS : la guerre franco-française d’Algérie », in Mohammed Harbi et Benjamin Stora, La Guerre d’Algérie (1954-2004). La fin de l’amnésie, Robert Laffont, 2004.

 

(6) La responsabilité des journalistes et directeurs de ces quotidiens n’a, à ma connaissance, jamais été dénoncée. Et pourtant…

 

(7) Encore moins les exactions de certains groupes ultras. La sinistre villa des Sources, en particulier, vit des civils appliquer, avant même 1954, des supplices qui deviendront ceux de l’armée lors de la bataille d’Alger.

 

(8) «Quatorze emplacements de tirs seront dénombrés avec précision après la manifestation, dont – outre les FM – 4 de PM. Des grenades explosent également au milieu de la foule. Or aucun tirailleur du 4e RTA n’en est muni.» Henri Pouillot, «Le 26 mars 1962 à Alger», sur son site Internet. Trois de ces emplacements sont visibles sur 3  photos extraites du rapport secret «Renseignements judiciaires et militaires» établi au lendemain du 26 mars 1962. Voir le site de la LDH de Toulon, où l’on peut également lire des extraits du récit de cette manifestation par Yves Courrière.

 

 (9) Il faut savoir que chaque nuit, à Toulon, ville dont Hubert Falco est le maire depuis 2001, un éclairage tricolore récemment installé illumine le monument aux « Martyrs de l’Algérie française ». Avant d’être partiellement détruit en juin 1980, ce monument représentait  Roger Degueldre. Voir le site de la LDH de Toulon.

Au sujet de Degueldre, voir le deuxième volet de cette série. 

 

 (10) Depuis lors, les associations de pieds-noirs qui luttent par tous les moyens contre la date du 19 mars n’hésitent pas à déboulonner les plaques des rues «du 19 mars 1962» ou à aller troubler les cérémonies organisées ce jour-là par certaines municipalités. Elles entraînent dans ces dernières actions des harkis, qu’elles n’ont cessé d’instrumentaliser, notamment en mettant en avant dans leurs combats le drame des harkis restés en Algérie après le retrait de l’armée française. Alors que seuls «leurs» morts leur importent vraiment, comme le prouve le nouveau combat engagé : faire glisser la date du 5 décembre au 5 juillet, qui serait l’occasion d’un double anniversaire : celui de la prise d’Alger en 1830 et celui du massacre ou de la disparition d’un grand nombre de pieds-noirs –les estimations vont d’une centaine  à 400 ou 600 – en 1962 à Oran, après que des coups de feu eurent été tirés alors que les Algériens fêtaient l’Indépendance. Massacres et disparitions dont l’OAS porte pour une grande part la responsabilité, ses actions terroristes menées sans relâche dans la ville depuis le 20 mars ayant dressé l’une contre l’autre les deux communautés. Cf. Benjamin Stora, Le Monde, 27 août 1992, repris sur le site de la LDH de Toulon.

 

 (11) L’Association des anciens appelés en Algérie contre la guerre, l’Association nationale des cheminots anciens combattants (Ancac), l’Association républicaine des anciens combattants (Arac), la Fédération nationale des anciens combattants en Algérie, Maroc et Tunisie (Fnaca).

 

(12) Église dans laquelle on peut voir la Vierge noire de Notre-Dame d’Afrique, ainsi qu’une plaque honorant les hommes de l’OAS condamnés à mort pour leurs crimes.

 

(13) Ce sont, pour le Sénat : Alain Fauconnier (18/02/2/2010), Nicole Borvo Cohen-Séat)  (11/03/2010), Guy Fischer (25/03/2010), Michel Teston (03/06/2010), Didier Guillaume (01/07/2010). 

Pour l’Assemblée nationale : Maxime Gremetz (29/12/2009), Marc Dolez (09/02/2010), Gérard Charasse (09/02/2010),  Joël Giraud (16/02/2010), Nicolas Dupont-Aignan (23/02/2010), Jean-Charles Taugourdeau (02/03/2010), Marie-Line Reynaud (02/03/2010), Patrick  Balkany (23/03/2010), Christian Kert (30/03/2010), Maurice Leroy (30/03/2010), Claude Bartolone (30/03/2010), Étienne Mourut (06/04/2010), Gisèle Biémouret (06/04/2010), André Chassaigne (20/04/2010), Francis Pupponi (20/04/2010), William Dumas (27/04/2010), André Wojciechowski (27/04/2010), Philippe Vitel (11/05/2010 – 2 questions), Olivier Dussopt (25/05/2010), Georges Colombier (25/05/2010), Michel Voisin (15/06/2010), Pascal Terrasse (15/06/2010), Claude Bartolone (03/08/2010).

 (14) Voir le projet de loi ici.

 (A SUIVRE...) 

 

 

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