Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Hommage à un tueur au cimetière des Gonards oas quand elle veut-e6861

Jeudi 1 juillet 2010 :: Cérémonies

Samedi 3 juillet au matin aura lieu, au cimetière municipal des Gonards à Versailles, une cérémonie ayant pour objet de célébrer la gloire du lieutenant déserteur Roger Degueldre, ancien chef des commandos Delta au sein de l’organisation terroriste OAS, assassin multirécidiviste, condamné à mort par la Cour militaire de justice le 28 juin 1962, exécuté le 6 juillet 1962 et inhumé localement. C’est une honte et un scandale.

Comme me disait un ami : « Ne t’inquiète pas, ils ne doivent pas être tout jeunes, dans quelques années, on n’en parlera plus« . C’est vrai. Il n’empêche que rendre hommage à un assassin dépasse tout entendement.

UN HOMMAGE QUI DEPASSE TOUT ENTENDEMENT

Après-demain, des anciens officiers et sous-officiers séditieux, membre du Cercle national des combattants présidé par l’extrêmiste Roger Holeindre rendront hommage à Roger Degueldre, au sergent déserteur Albert Dovecar et à Claude Piegts, condamnés à mort par le Tribunal militaire de Paris le 30 mars 1962 à la suite de leur participation, sous les ordres de Degueldre, à l’assassinat, le 31 mai 1961, du commissaire central d’Alger Roger Gavoury cité à l’ordre de la Nation et reconnu « Mort pour la France« .

Que quelques individus se comportent de la sorte n’est pas le plus choquant. Le plus scandaleux est que les pouvoirs publics laissent faire, que des hommages aux tueurs de l’OAS continuent et que des stèles soient érigées dans les cimetières.

DES HOMMAGES UN PEU PARTOUT EN FRANCE

Peu de personnes savent que des plaques, des stèles et des monuments fleurissent un peu partout en France, souvent avec les honneurs républicains. Certaines associations réclament même que les terroristes de l’OAS soient déclarés « Morts pour la France ».

Il serait grand temps que cela cesse.

Pour terminer, je vous laisse lire leur « communiqué » qui fait froid dans le dos :

Le quarante huitième anniversaire du sacrifice du lieutenant Roger Degueldre exécuté au Fort d’Ivry le 6 juillet 1962, pour crime de fidélité à la parole donnée, du sergent Albert Dovecar et de Claude Piegts, exécutés le 7 juin 1962 au «Trou d’Enfer» sera marqué le samedi 3 juillet 2010 à Versailles, par les cérémonies suivantes :

- à 10h. Messe en l’Eglise Notre-Dame des Armées. 1, impasse des Gendarmes.

- à 11h. au cimetière des Gonards, prières et dépôt de gerbes sur la tombe du Lieutenant DEGUELDRE.

Les anciens officiers, sous-officiers et soldats du 1er REC, 1er REP et 2e REP sont instamment invités à participer ou s’associer à ces cérémonies.

De la part de leurs familles, de leurs amis et du Cercle National des Combattants.

 

Le préfet Erignac doit se retourner dans sa tombe…

Lire aussi :

Quelques commentaires



@cathether : quand un nationaliste corse (qui se dit aussi « perdu » dans une « époque troublée ») tue un préfet ou quand un voyou de cité (qui se dit aussi « perdu » dans une « époque troublée ») tue un policier, personne dans notre société ne cherche à leur trouver des circonstances atténuantes, même si ces personnes vivent un malaise. Sans aucune hésitation, ce sont des tueurs et des assassins et je pense que vous devez être le premier à l’affirmer.

Mais quand ce sont des soldats (dont je ne remets pas en cause le passé) qui tuent un commissaire de police, issu d’un gouvernement démocratiquement élu, vous ne les traitez pas d’assassins ou de tueurs (ce qu’ils sont). L’OAS a assassiné entre 2000 et 12 000 personnes, dont la dernière en… 1993, Jacques Roseau.

Sur fond de relent de nostalgie coloniale, vous pratiquez le deux poids deux mesures.

Non seulement l’OAS a désobéi à un gouvernement démocratiquement élu, mais ce groupuscule était composé de tueurs et d’assassins qui avaient installé un système mafieux. On apprend ça dans tous les cours d’Histoire. Il y a plus glorieux.

 

@Vancouver : ça, c’est une bonne idée ! Malheureusement, j’ai un mariage demain matin, sinon je vous aurais demandé de m’accompagner.

Erignac et OAS ont beaucoup de points communs : assassinat de représentants de l’Etat, mafias, idéologie extrémiste…

Si je n’ai pas dénoncer les faire-part de Bastien-Thiry ? Encore faut-il que je sois au courant !! Alors oui, c’est une honte pour la ville de Thiais, Bastien-Thiry étant un tueur.

En tout cas, j’ai sûrement plus de courage que vous, commentateur anonyme…

Témoin de la Guerre d’Algérie, à la Villa Susini à Alger de juin 1961 à mars 1962, l(OAS m’a raté à 2 reprises, je garde donc un certain souvenir). Venez voir mon site, dans une semaine, il est en chantier, et ne sera sans doute pas très opérationnel d’ici là. J’y fait la démonstration de la collusion honteuse des pouvoirs publics, dans de nombreux cas, et tout particulièrement à Versailles. L’an dernier, la police de la République Française encerclait 5 « enfants » (plus une petite fille et un arrière petit fils) dont leur père, grand-père avait été assassinés par Degueldre et des adjoints afin qu’ils ne perturbent pas la manifestation d’hommage à ce tueur (responsabilité d’environ 3.00 morts et des dizaines de milliers de blessés) Sur cette tombe, s’inclinaient des drapeaux tricolores et ce mort, a été de nouveau déclaré « mort pour la France ». Cette année, c’est le Front national qui appelle à « honorer » l’ensemble des membres des commandos Delta de l’OAS. Le FN se distingue donc en rendant hommage à des assassins, des assassins qui ont voulu renverser la République Française.
Bravo pour ce site que je ne connaissais pas de populariser ce scandale.

2.  Anpro

Les premiers commentaires publiés au cours de la matinée du 2 juillet ne manquent ni d’intérêt ni même de pertinence pour certains.
Une rectification, en tout premier lieu : Jean Bastien-Thiry, l’auteur de plusieurs attentats manqués contre le général de Gaulle, alors président de la République, est inhumé à Bourg-la-Reine, et la célébration de sa gloire par d’anciens activistes de l’OAS y intervient plusieurs fois par an, notamment autour de la date du 11 mars (il a été exécuté le 11 mars 1963).
Quant à l’hommage au lieutenant déserteur Roger Degueldre, chef des commandos Delta de l’organisation terroriste, assassin multi-récidiviste, organisateur de crimes racistes, de massacres collectifs, d’attentats aveugles ou ciblés selon le cas, sa mémoire est honorée par ceux qui, comme lui et avec lui, ont versé dans la sédition armée contre la République. C’est le Cercle national des combattants, présidé par Roger Holeindre, bras (extrêmement) droit de Jean-Marie Le Pen, qui est l’initiateur de ces manifestations.
La dernière édition présentait la particularité d’être doublement protégée, par un service d’ordre interne issu des rangs du Front national de la jeunesse et de groupuscules néo-nazis (1er périmètre) et par la police nationale (second périmètre). Pour 2010, une innovation supplémentaire : la commémoration, si elle n’est pas interdite, devrait s’étendre à Dovecar et Piegts.
Une constante : l’image de la représentation de l’État dans le département des Yvelines pâtit de l’attitude complaisante dont ses services témoignent à l’égard d’anciens factieux, ennemis d’hier et d’aujourd’hui de la République ; de la même façon, le crédit républicain de la ville de Versailles est largement entamé par cette bienveillance consentie à l’égard de nostalgiques de l’empire colonial qui utilisent un lieu de recueillement pour pratiquer, selon un rituel paramilitaire mascaradesque, les formes les plus insidieuses de l’apologie publique de crimes de guerre au mépris affiché de la douleur des familles de victimes.
Oui, au chef-lieu du département des Yvelines, l’évocation du souvenir de Claude Erignac s’impose, puisqu’il y représenta l’État avant d’être affecté en Corse. Oui, celle qui occupe aujourd’hui son bureau se grandirait en prenant des dispositions de nature à prévenir toute atteinte à la mémoire de ceux – militaires, magistrats, représentants des forces de l’ordre, enseignants – qui sont tombés sous les coups de l’OAS en Algérie et en France au seul motif qu’ils incarnaient les institutions et valeurs de la République : une République qui a oublié qu’elle en avait fait des martyrs, les avait cités à l’ordre de la Nation et avait fait revêtir l’acte de décès de certains d’entre eux de la mention « Mort pour la France ».
Est-ce la place de fonctionnaires de la direction départementale de la sécurité publique de s’exhiber, en tenue et en armes, à l’intérieur d’un cimetière, pour protéger le bon déroulement de dévotions aux participants à l’assassinat de l’un des leurs, érigé en exemple à l’école qui forme les commissaires de police ?
Quant au maire et à la population de Versailles, quels sentiments leur inspire le fait de voir leur ville transformée en sanctuaire pour les « singes sanglants » de l’OAS, privés ailleurs du droit de révisionnisme par des autorités préfectorales et municipales moins accommodantes ?

3.  Vancouver

Je fus dans une vie antérieure le conseil d’un homme condamné trois fois à mort par des juridictions françaises régulièrement constituées pour des faits en relation avec l’Algérie, aujourd’hui bénéficiaire des lois d’amnistie votées par le parlement français notamment en 1988 pour la dernière.

Et actuel élu de la République.

Alors qu’il était renvoyé aux assises pour un enlèvement suivi de mort en 1967, à la veille de Noël.

Certains premiers ministres israéliens avaient du sang sur les mains et avaient pu en leur temps être considérés comme des criminels, ce qui n’a pas empêché la communauté internationale de les reconnaitre et de les apprécier.

Lénine ou Staline, Hitler également avaient du sang sur les mains également mais ils ont bénéficié ou bénéficient encore d’une indulgence de la part de certains.

Souvenez vous très récemment des démêlées d’un ancien des Brigades rouges que la justice française pensait pouvoir expulser en Italie avant qu’il ne parte au Brésil.

Et dites vous bien que Max Frérot, le terroriste d’Action Directe qui est sorti ce matin de prison, doit pouvoir encore trouver quelques allumés pour soutenir sa cause d’il y a 20 ans.

Ne confondez pas criminalité politique avec la criminalité ordinaire comme vous le faites dans votre réponse à Catheter.

Et ne confondez pas non plus les combats politiques qui sous tendent ces actions violentes.

Il y a peut être une très vague similitude entre le Préfet Erignac et le commissaire Gavoury, mais ce qui importe (malheureusement) avant tout, c’est la cause pour laquelle l’un ou l’autre sont tombés, fût-ce au nom d’une idéologie ridicule.

4.  Anpro

Une nouvelle précision semble indispensable.

Maxime Frérot, assassin de policier, ne pouvait être condamné à la peine capitale et il vient de passer près d’un quart de siècle en prison ; sa libération n’est par ailleurs que conditionnelle.

En ce qui les concerne, les anciens activistes de l’OAS qui vont se réunir ce matin, à Versailles, autour de la tombe de Roger Degueldre n’auront pas passé plus de six ans en détention pour les plus lourdement condamnés. Encore ne s’agit-il que de ceux d’entre eux qui n’étaient pas parvenus à se soustraire à la justice de leur pays (la France, disent-ils !) et à trouver refuge à l’étranger.

Quant au parallèle entre le préfet d’Ajaccio Erignac et le commissaire central d’Alger Gavoury, il n’a de sens que pour stigmatiser une République oublieuse de ceux qui l’ont servie loyalement, avec conviction et humanité. Nul doute que des stèles fleuriront un jour en Corse pour rendre hommage aux assassins de l’ancien préfet des Yvelines, et les pouvoirs publics resteront inertes ! Cette funeste perspective trouve sa justification dans la profanation dont les plaques rappelant le souvenir de Claude Erignac sont déjà l’objet sur l’île dite de beauté !

Oui, la France va mal et son modèle républicain est corrompu !

5.  Perfusion

ah les baveux et leur jargon…beurk…

Pourquoi les autorités actuelles sont elles complaisantes avec ces commémorations d’extrême droite :

Avec quelles voies fut élu notre président en 2007 et de quelles voies aura t’il cruellement besoin en 2012..???

voila ne cherchez pas plus loin !

6.  Gavoury J-F.

À la suite de ces échanges relatifs à l’hommage de Versailles à Degueldre et consorts, je vous livre, ci-après, le texte d’un communiqué qui explique l’une des raisons pour lesquelles les représentants des familles de victimes de l’OAS et leurs soutiens ont finalement renoncé à leur projet de contre-rassemblement, hier en fin de matinée, sur le site du cimetière des Gonards.

Paris, le 3 juillet 2010.

« Soleil » est toujours le roi à Versailles.

Soleil était l’alias du général putschiste Salan, chef de l’organisation clandestine dénommée « OAS ».

Soleil a sa cour post mortem, composée d’anciens criminels du mouvement séditieux. Il a également ses sujets.

Ainsi, en vertu d’une dérogation exceptionnelle accordée par le maire de Versailles aux règles d’usage du cimetière des Gonards, un quarteron d’adorateurs de Salan a été autorisé à se réunir autour de la tombe de l’un de ses lieutenants, Degueldre, pour lui rendre hommage en même temps qu’à Dovecar et Piegts, tous trois condamnés à mort pour leur participation, notamment, à l’assassinat, le 31 mai 1961, dans l’exercice de ses fonctions de commissaire central d’Alger, de mon père, Roger Gavoury, cité à l’ordre de la Nation et reconnu « Mort pour la France ».

La stratégie des opposants au déroulement de cette manifestation a évolué au cours de ces dernières vingt-quatre heures.

Il a été estimé préférable de laisser les participants face à eux-mêmes et les pouvoirs publics face à leurs responsabilités.

Il est, en effet apparu que, si la cérémonie allait au-delà des prières et du dépôt de gerbes annoncés dans l’appel à cet hommage public des anciens de l’OAS à trois des leurs, et si elle prenait, par exemple, la forme d’une apologie explicite des crimes commis par l’OAS ou d’atteintes à la mémoire des victimes, les faits seraient naturellement consignés par l’un des officiers de police judiciaire présents sur place et qu’il en serait rendu compte aux fins de mise en œuvre de poursuites le cas échéant.

Force est de s’en remettre, en confiance, aux autorités concernées.

Jean-François Gavoury

7.  Garrec

Voici deux jours, j’ai appris tout à fait par hasard cet hommage à R. Degueldre.
Mon père est mort en Algérie en février 1961, je suis née deux mois plus tard. J’ai assisté durant mon enfance aux commémorations dans le carré des militaires au cimetière d’Antony, et l’idée que l’on présente les couleurs à des assassins et des fascistes me révulse.
Ma mère, veuve de guerre à 33 ans – elle en a aujourd’hui 82 – pleure depuis le 3 juillet, lorsque je lui ai fait part de cette cérémonie à Versailles. Sans doute aurais-je dû m’en abstenir, mais l’indignation m’étouffait, et j’ai voulu la partager.
J’ai envoyé plusieurs courriels (mairie de Versailles, église de N.D. des Armées, secrétariat aux Anciens Combattants) afin d’avoir quelques explications quant à ces hommages desquels l’Etat, en ne réagissant pas, se montre complice.
Mes recherches sur Internet m’ont conduite sur des sites d’extrême droite (CNC, FNJ, Adimad) particulièrement effrayants, et je découvre avec stupeur que de nombreuses villes tolèrent les commémorations de l’OAS. Ne peut-on rien faire?
Le silence est total: pourquoi aucun média ne s’empare-t-il de ces scandales? Ne pouvez-vous, en tant qu’association d’importance considérable, interpeller les députés, le Sénat?

8.  Gavoury J-F.

Michel Bernot, 8ème adjoint au maire de Versailles, délégué notamment aux questions militaires et aux anciens combattants, n’est pas nécessairement le plus qualifié, au sein de l’équipe municipale, pour évoquer les sujets relatifs à la police des cimetières. Ces questions relèvent, en principe, de la compétence de sa collègue Magali Ordas, 11ème adjoint(e).

Même si elle n’a pas pris la forme d’un arrêté régulièrement publié, il y a eu, de toute évidence, au moins implicitement, « dérogation exceptionnelle » : en effet, le maire de Versailles, saisi, conjointement avec la préfète des Yvelines, de plusieurs demandes d’interdiction de la manifestation en question par diverses associations représentatives du monde combattant et des familles de victimes de l’OAS, a refusé d’y faire droit.

Qui ne dit mot consent : c’est clair !

L’attitude EXTRÊMEMENT complaisante des autorités locales à l’égard des initiateurs d’un cérémonie dédiée à la promotion de la mémoire de l’un des responsables d’une organisation terroriste responsable de plusieurs milliers de morts est d’autant plus choquante et indigne que les cours et tribunaux ont rappelé en 2008 et confirmé en 2010 que le cimetière était un lieu de recueillement. Dans un arrêt du 23 avril 2010 rendu par sa 1ère Chambre, la Cour administrative d’appel de Marseille a considéré que, dans le contexte passionnel des mémoires liées aux événements qui se sont déroulés à cette période de la guerre d’Algérie, le fils d’une victime de l’OAS conservait un intérêt moral et donc la qualité pour agir contre une décision administrative ayant pour effet de donner un caractère public à un hommage aux responsables de la mort de son père.

Les parangons de vertu républicaine sont sans doute à rechercher ailleurs qu’à Versailles, où la révision de l’histoire contemporaine semble en marche.

Merci de ce témoignage de « Garrec », dont la mère doit être rassurée : il n’est pas question, en particulier dans un département tel que celui des Yvelines, de rester impassible face à ces initiatives qui tendent à héroïser des assassins de représentants des forces de l’ordre, de magistrats et d’enseignants.

9.  16 ans

 

Mais si vous êtes contre cet hommage ne vous rendez pas où celui-ci aura lieu. Vous vous prenez la tête pour des choses qui ont eu lieu il y a déjà pas mal de temps. Roger était un membre de ma famille et il a reçu la légion d’honneur, il l’avait introoasmérité, il était brave et juste. Certain d’entre vous pense que c’était un meurtrier, soit si par meurtrier vous entendez qu’il a tué des gens. Mais il ne les a pas tués par plaisir, il servait juste une cause qu’il pensait juste. Personne ne peut se permettre de le juger, il a également sauvé et protégé des vies.
Vous ne comprenez pas qu’en écrivant de telles horreurs comme:
- « Hommage à un tueur »
- « prières et dépôt de gerbes sur la tombe du Lieutenant DEGUELDRE. »
- « assassins qui ont voulu renverser la République Française. » D’ailleurs lui je crois qu’il a pas du tout comprendre.
C'est vraiment blessant pour les familles de voir écrit tout ça ! Je crois que les gens on assez souffert de cette période.
Si vous ne voulez pas leur rendre hommage c'est votre droit, chacun est libre de ses opinions et de ses actions, mais aujourd'hui ils sont morts de toute façon donc ça ne sert à rien d'écrire partout que c'étaient des assassins.
Vous ravivez les colères des gens, vous attisez leur haine alors que la plupart n'étaient même pas nés à cette époque !

10.       Anpro

Sans doute est-il préférable d’être le fils de Roger Gavoury que d’avoir un lien de parenté avec le déserteur Roger Degueldre, chef des commandos de la mort de l’OAS.
Si la condamnation dont ce dernier a été l’objet le 28 juin 1962 a été effacée en application de l’article 1er de la Loi n°68-697 du 31 juillet 1968 portant amnistie, les faits et forfaits dont ce criminel multirécidiviste s’est rendu coupable demeurent, et ils ne peuvent être oubliés par ses innombrables victimes.
Que des personnes se recueillent devant sa sépulture ne saurait être contesté. Que les hommages à son souvenir tournent à l’éloge public des assassinats en nombre qu’il a commis avec la plus extrême lâcheté – et même sadisme parfois – n’est pas acceptable.
Pourquoi, par ailleurs, cacher le sens de son prétendu « combat », consistant de fait dans le renversement des institutions de la République ?
Ce ne sont pas les veuves et descendants de victimes de l’OAS qui, porteurs de haine, raviveraient les plaies ! Ce sont les anciens membres de ce syndicat du crime, nostalgiques de l’empire colonial français, qui, par leurs scabreuses cérémonies paramilitaires et leur discours révisionniste, piétinent la mémoire de justes, reconnus Morts pour la France pour certains.

11.       garachon f

Je suis de l’adimad et fier d’avoir été accepté parmi eux je trouve absolument légitime que nous rendions hommage a des hommes comme Degueldre, Bastien Thiry Claude Tenne j’en rubon69-70d3eoublie car eux c’était des mecs qui avaient des couilles ils se sont battus ils ont donne leur vie pour la France pendant que d’autres ont choisi le camp des lâches nous entretiendrons la flamme jusqu’au dernier et resterons fidèles à la parole donnée de delta 92

12.       garrec

Garachon: « ils avaient des couilles »… ça c’est un argument, et de taille, si j’ose dire! Les couilles d’égorger des hommes désarmés. Les couilles de torturer. Les couilles de s’en prendre à des civils. Les couilles de tendre des embuscades à d’autres soldats français. Les couilles de se vautrer dans les viols et les mutilations.
Les couilles, en effet, d’agir comme des bêtes.

 

 

 

Tag(s) : #Associations
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :