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Publié le 20/11/2011 à 12:36 par cessenon

  http://cessenon.centerblog.net/

 

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  Jean-François Gavoury à Cessenon

A la terrasse du café Le Helder au mois de juillet 2011

Photo Mathilde Gavoury

 

Rappelons que cette stèle porte les noms et les portraits en médaillon des quatre activistes de l’OAS condamnés à mort et exécutés pour leurs crimes.

Qui sont ces quatre tueurs ?

Bastien-Thiry, l’organisateur de l’attentat du Petit Clamart qui le 22 août 1962 a failli coûter la vie à Charles de Gaulle et à son épouse ainsi qu’aux autres occupants de la DS présidentielle.

Roger Degueldre, le créateur et le responsable des commandos Delta, à ce titre comptable de l’assassinat le  31 mai 1961 de Roger Gavoury, commissaire central d’Alger(voir l'article sur wikipedia,lienhttp://fr.wikipedia.org/wiki/Roger_Gavoury !) et de l’exécution à l’arme automatique de six dirigeants des centres sociaux alignés dans la cour de Château-Royal sur la commune d’El Biar près d’Alger le 15 mars 1962.

Albert Dovecar et Claude Piegts, les assassins de Roger Gavoury sauvagement tué à coups de dague dans son studio.

Première question : est-il légal de faire l’apologie de criminels ?

Deuxième question : la fonction d’un cimetière est-elle de recevoir un monument rendant hommage à une organisation qui a tant de sang sur les mains et que l’histoire a jugée ?

Troisième question : peut-on se déclarer en désaccord avec les idées de l’OAS et accepter les agissements de ses nostalgiques dans un lieu public et communal ?

Quatrième question : y a-t-il deux sortes de cimetières en France, celui de Marignane qui est l’objet d’un arrêt du Conseil d’Etat et celui de Béziers qui n’est pas concerné par la législation en vigueur ?

Ancien d’Algérie, en contact personnel avec Jean-François Gavoury, le fils de Roger Gavoury, la moutarde commence à me monter au nez Monsieur Couderc !

 

Victoire de la démocratie

 

Publié le 18/11/2011 à 01:09 par cessenon

 

   

Nous apprenons qu’un arrêt du Conseil d’Etat pris le 14 novembre dernier exige que la stèle à la gloire des tueurs de l’OAS qui avait été érigée dans le cimetière Saint-Laurent-Imbert de Marignane soit enlevée.

L’attendu de cet arrêt est clair : « Le Conseil d’État confirme l’annulation de l'arrêté du maire de Marignane accordant à l'Association amicale pour la défense des intérêts moraux et matériels des anciens détenus et exilés politiques de l'Algérie française (ADIMAD), l'autorisation d'occuper un emplacement dans le cimetière pour y ériger une stèle, laquelle ne constituait pas un simple monument commémoratif à la mémoire de personnes défuntes mais manifestait une prise de position politique et procédait à l'apologie de faits criminels. En effet, en délivrant cette autorisation, le maire a autorisé l'occupation du domaine public communal pour un usage qui, d'une part, n'était pas compatible avec la destination normale d'un cimetière et, d'autre part, était de nature à entraîner des troubles à l'ordre public. C’est à bon droit qu’il a été fait injonction au maire de procéder à l’enlèvement de la stèle. »

Il nous paraît que cet arrêt doit faire jurisprudence. Il doit s’appliquer à la stèle érigée dans le cimetière neuf de Béziers dont il faut au plus tôt enlever la plaque portant le nom de quatre assassins de l’OAS fusillés pour leurs crimes.

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